Deux cents ans après la participation de Guillaume André Villoteau, père de l'ethnomusicographie, à l'expédition d'Egypte, dix artistes égyptiens et français
interprètent les partitions musicales relevées par Villoteau au miroir des traditions musicales égyptiennes vivantes à ce jour. Qu'est-ce que Villoteau a bien pu entendre il y a deux siècles? Voici ce que ce concert imaginé par Ahmed El Maghraby donne à imaginer…
Ahmed El Maghraby a fait sienne cette citation empruntée aux Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, en imaginant, après « Mozart, l’Eyptien », ce que Villoteau devait à l’Egypte de la fin du XVIIIe siècle. Considéré comme le fondateur de l’ethnomusicographie, Guillaume André Villoteau fut membre de la Commission des sciences et des arts ayant accompagné l’armée d’Orient lors de l’expédition d’Egypte de Bonaparte (1798 à 1801). Outre des centaines de pages sur la musique – partitions, dessins, impressions personnelles – dans la monumentale Description de l’Egypte, il avait rassemblé une précieuse collection d’instruments de l’époque.
Deux cents ans après le voyage de G.A. Villoteau, dix artistes égyptiens et français échangent, se donnent le change, partagent, se départagent sur scène.
Ils interprètent les partitions musicales relevées par Villoteau en miroir aux traditions musicales égyptiennes vivantes à ce jour et donnent ainsi à imaginer ce que Villoteau a bien pu entendre il y a deux siècles.
Distribution
Ahmed Abdelghani, kawala
Abdallah Abozekry, saz
Abdelrahman Aly, chant
Said Hassan, percussions
Mohamed Hassanein, rababa
Amin Ibrahim, arghoul
Ahmed Omran, oud
Pierre-Henri Xuereb, viole d’amour
Ahmed Elmaghraby, direction artistique
Ahmed Mostafa, couverture audiovisuelle
Remerciements au Ministère de la Culture Egyptien et au Bureau Culturel Egyptien à Paris pour leur précieux soutien.
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