Rapports d'activités / Mémoire de l'IMA

Rapport d'activité 2023 de l'Institut du monde arabe

Éditorial : Création, savoir et liberté

Par Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe

L’année 2023 a été marquée par huit expositions phénomènes et autant d’univers à explorer ; près de 750000 visiteurs, et plus de 100 000 participants aux seules « actions de médiation » – dont une multitude de groupes scolaires et leurs enseignants, venus suivre visites et ateliers, qui emplissent au quotidien l’IMA de leur réjouissante énergie.

L’IMA s’est aventuré sur les routes de l’encens avec « Parfums d’Orient » qui a su émerveiller les sens de plus de 75000 visiteurs. L’Institut a également mis à l’honneur de talentueux et inspirants artistes palestiniens à travers son exposition phare « Ce que la Palestine apporte au monde ». Au regard de la triste actualité qui a touché la région, l’exposition, programmée à partir du 31 mai, a été prolongée jusqu’au 31 décembre afin de sensibiliser le public, notamment jeune, et l’aider à mieux en appréhender l’actualité. Il ne s’est pas passé une semaine depuis sans qu’une rencontre, un spectacle, un débat ne soit consacré à la Palestine et à Gaza, dans un climat d’écoute et de respect.

L’IMA, c’est aussi son splendide musée. Près de 155 000 curieux s’y sont pressés pour découvrir sa magnifique et unique collection permanente, ainsi que ses régulières escales musicales.

Au-delà, l’IMA a su mêler parfaitement patrimoine et scènes contemporaines.

Ce sont ainsi plus de 50 spectacles, dans des formats innovants mêlant musique, performances, vidéo, qui font converger  des publics rajeunis ; près de 70 rencontres et débats, une trentaine de rencontres littéraires, très souvent programmées au sein de notre prestigieuse bibliothèque, bons nombres de nouveautés dont deux festivals (« Felfel », « L’IMA fait son festival »), un rendez-vous mensuel dédié à la poésie (« Les Samedis de la poésie »), une rencontre internationale  annuelle réunissant les grands noms de  l’enseignement de l’arabe (EDIMA), la création du Prix du design du monde arabe, le succès croissant de nos podcasts, et bien d’autres activités encore.

Une fois encore, en 2023, l’IMA a brillé de mille feux et s’est fait en cet instant lieu de création, de savoir et de liberté. C’est cet espace qu’il convient plus que jamais de soutenir et de préserver.

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Toutes les équipes se sont engagées dans nos projets et il me faut les remercier collectivement pour le travail fourni, sans lequel rien n’aurait été possible. Grâce à leur engagement, l’IMA a brillé de mille feux.

Éditorial : Une année sous les auspices de la réussite et du grandiose

Par Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe

Cette année 2022 a été placée sous les auspices de la réussite et du grandiose. Sur la lancée de l’année 2021, elle s’est illustrée par son succès, et je ne peux modérer mon enthousiasme !

« Juifs d’Orient », « Raymonde Depardon/Kamel Daoud, son œil dans ma main », « Algérie mon amour », « L’horizon de Khéops », « Un trésor en or », « Habibi, les révolutions de l’amour »… L’année 2022 est celle de l’exploit réalisé par les équipes de l’Institut du monde arabe, qui œuvrent quotidiennement pour faire vivre l’Institut. Ces forces vives ont fait voir le jour à pas moins de dix expositions différentes et d’une multitude d’activités et d’événements – spectacles, ateliers, projections, débats, colloques – adossées (ou non) à ces expositions.

Toutes les équipes se sont engagées dans nos projets et il me faut les remercier collectivement pour le travail fourni, sans lequel rien n’aurait été possible. Grâce à leur engagement, l’IMA a brillé de mille feux, en jonglant avec les époques, les mondes, les cultures, faisant venir à nous un public renouvelé, diversifié, rajeuni et toujours plus nombreux. Plus de 600 000 visiteurs ont appris et rêvé en découvrant tant de facettes du monde arabo-musulman.

Cette année était également dédiée à l’Algérie, en l’honneur du 60^e anniversaire de son indépendance. Notre pari de promouvoir la culture algérienne et la fraternité ayant liés les artistes et les intellectuels algériens et français est largement réussi.

Gageons que, l’année prochaine, nos activités et expositions soient encore plus resplendissantes !

Que vive l’Institut du monde arabe !

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