En écho à l'exposition « Juifs d'Orient », il sera beaucoup question de souvenir dans cette édition des Arabofolies. Artistes des deux rives, ils s'appellent le groupe Yaïa, Rami Khalifé, Neta Elkayam, ou encore Farida Mohammed Ali, Farhat Bouallagui ou les frères Nacash. Tous se souviennent de leurs origines, de leurs familles, de leur pays, du « temps d'avant », et de ceux qui durent tout quitter, bien souvent à contrecœur… Ils nous invitent à partager expériences, sentiments et émotions en images, au gré de belles rencontres… et en musique naturellement.
D.R.
Cela commence comme beaucoup d’histoires : deux copains merveilleusement doués pour la musique qui se rencontrent à l'Université américaine de Beyrouth, deux autres qui les rejoignent… : au résultat, un quatuor, Adonis, un premier album, puis un deuxième opus, qui vient de sortir : A’da.
Les nuits Arabic Sound System témoignent du dynamisme de la scène électro du monde arabe. Chaque trimestre, et selon la thématique, le dancefloor est confié aux magiciens des platines les plus inspirés. Et Les Mille et Une Nuits défilent le temps d’une seule d’entre elles.
Au programme de cette soirée, Sarah Perez aka Sharouh et ses productions inspirées du répertoire du Tunisien Raoul Journo, Sabrina Bellaouel, Urumi, Rachel Jugg et Nathan Zahef.
Les Journées de l’Histoire de l’IMA se déclinent chaque année, autour d’une même thématique, en trois dimanches, dans le cadre du festival trimestriel Arabofolies. Les Journées 2021 se déroulent dimanche 6 et 20 juin ainsi que le 5 décembre autour de la thématique : « Les Arabes et le monde ».
Nathaniel Huard
| Concert à la Cité internationale des arts 18, rue de l’Hôtel de Ville, 75004 Paris |
Joueur de santour – cet instrument à 72 cordes remontant à quelque 500 ans avant notre ère – le compositeur et passeur de culture Amir Amiri est au centre d'un univers musical unique où se rencontrent sources d’inspiration anciennes, virtuosité éblouissante et créativité audacieuse. Entouré de collaborateurs exceptionnels issus des mondes du jazz, de la musique classique et de la musique du monde, Amir Amiri transcende sans crainte les genres et les frontières, transportant de manière exquise son instrument ancien dans les conversations musicales de notre temps.
En partenariat avec la Cité internationale des arts
Initié par la liberté de ton de l’ethno-musicologue Robert Lachmann, énonçant en 1936 sa demande d’avis éclairés, qu’il s’autorise à suivre ou pas, face aux insultes et critiques dont la recherche sur la musique en Palestine est l’objet, le film de Jumana Manna traverse les territoires.
D.R.
De Jérusalem à Casablanca, cap sur le chaâbi judéo-marocain avec Neta Elkayam (chant), Amit Hai Cohen (piano, machines et arrangements), Gal Maestro (contrebasse), Karim Ziad (percussions) et Youn Kamm (trompette).
Pour le maître du malouf constantinois Alexandre Nacash, la joie a toujours un goût de nostalgie. Il a quitté son Algérie natale, avec son épouse et ses enfants, en plein cœur de l'été 1962. Et c'est en France que ses fils connaîtront le succès. Sur la scène de l'IMA, ils rendront hommage à la musique de leur père, fil invisible et magique entre les communautés.
D.R.
En 2020, Leïla Mendez, du groupe de chants séfarades Yaïa, rencontre l'une des dernières personnes encore en vie à avoir le judéo-espagnol comme langue maternelle : Annette Cabelli, originaire de Thessalonique. Le groupe compose dès lors un univers musical pour entrer en dialogue avec le témoignage filmé de cette femme au destin dense et chahuté.
Entre film documentaire, chansons « atmosphériques » et poèmes en ladino, c'est toute l’histoire du peuple juif séfarade au XXe siècle que nous raconte « Annette de mare a hija ».
François Rousseau
En raison de l’émergence de la nouvelle variante COVID-19 Omicron, Rami Khalifé ne sera pas en mesure de se rendre en France pour le concert prévu à l’IMA le 10 décembre 2021.
Nous vous remercions pour votre compréhension.
D.R.
Couple à la ville, la juive Salima Mourad et le musulman Nazem El Ghazali sont les deux plus grands chanteurs irakiens de la première moitié du XXe siècle. Ils incarnent à leur manière la richesse culturelle et confessionnelle de l’Irak d’alors. Mêlant musique contée, projection vidéo et images d’archives exceptionnelles, cette création musicale restitue leur destin singulier, et convoque la mémoire oubliée des musiciens juifs d’Irak en plongeant le spectateur dans les salles de spectacles et les cabarets irakiens.
D.R.
Farida Muhammad Ali est originaire de Kerbala, dans le sud de l'Irak. Avec son ensemble de maqâm irakien, le Tchâlghî baghdâdi, elle exprime dans son chant le raffinement des anciennes cours aussi bien qu’un riche répertoire populaire.
D.R.
Le violoniste et compositeur Farhat Bouallagui rend, avec l'orchestre des Étoiles de l'Orient, hommage à une autre grande figure du violon, tout comme lui d’origine tunisienne : Maurice Meimoun, « Meïmoun El Tounsi » (1929-1993).
Pour recevoir toute l'actualité de l'Institut du monde arabe sur les sujets qui vous intéressent
Je m'inscris