Taha, le monde ne voulait pas de moi
Dans le cadre de « Ce que la Palestine apporte au monde »
Le monologue Taha, écrit en arabe par l'acteur et dramaturge palestinien Amer Hlehel, s’inspire de la vie du poète palestinien autodidacte Taha Muhammad Ali, né en 1931, symbole d’une Palestine perdue et reconquise par les mots. Porté sur scène en arabe pour la première fois en mai 2014 à Haïfa, Taha est aujourd'hui joué en français par Sylvain Machac, accompagné de Ramzi Aburedwan à l’alto et au bouzouk.
Avec la participation exceptionnelle d'Amer Hlehel.
Nous sommes face à un homme seul. Un poète dont l’urgence est de raconter pour tenir, pour survivre. Son monologue puissant renoue avec la dimension orientale du conte. Fort de son expérience, Taha raconte son parcours, à la fois singulier et si universel : celui d’un homme qui a dû quitter son pays, qui a éprouvé la perte, et qui pourtant tient debout. Sans haine il raconte l’histoire d’une résilience, celle d’un jeune Palestinien brisé qui se relève grâce à la littérature et qui parvient à étouffer son désir de vengeance dans la beauté de la poésie. Cette pièce nous questionne sur le fait d’être étranger dans son pays, sur l’exil, le départ, l’abandon et la résilience, mais surtout sur cette force agissante qu’est l’espoir.
Portée sur scène en arabe pour la première fois en mai 2014 à Haïfa, par l'acteur et dramaturge palestinien Amer Hlehel, elle sera jouée ici en français par Sylvain Machac, accompagné de Ramzi Aburedwan à l’alto et au bouzouk. Musicien, compositeur, arrangeur, éducateur… les talents de ce dernier sont multiples. Le projet est le fruit de la rencontre de deux hommes, deux artistes, l’un français, l’autre palestinien, épris de la force du texte et de la capacité du personnage à lutter contre les vents contraires de la vie.
Un bord de scène pour dialoguer avec les artistes sera organisé à la fin de la pièce, en présence d'Amer Hlehel.