Dans Le Rêve arabe, Elia Suleiman médite sur la manière de sauvegarder une esthétique et une créativité dans un territoire miné par le désespoir et le fascisme au quotidien...
Et dans It Must Be Heaven, il fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, avant de réaliser que son pays d’origine le suit partout comme son ombre...
En partenariat avec le Festival Ciné-Palestine
Le Rêve arabe de Elia Suleiman
Palestine/France, fiction, 1998, 30’
Scénario : Elia Suleiman
Image : Ihab Abu-Assal
Montage : Ghassoub Alaa Eddine
Interprètes : Ula Tabari, Elia Suleiman
Producteur : ARTE, ZDF
Synopsis
Tourné à Jérusalem, Nazareth et Ramallah, ce film est une commande de Arte pour la fin du millénaire. Elia Suleiman médite sur la manière de sauvegarder une esthétique et une créativité dans un territoire miné par le désespoir et le fascisme au quotidien.
It Must Be Heaven de Elia Suleiman
Palestine/France/Qatar/Allemagne/Canada/Turquie, fiction, 2019, 102’
Scénario : Elia Suleiman
Image : Sofian El Fani
Son : Johannes Doberenz
Montage : Véronique Lange
Décors : Caroline Adler
Costumes : Alexia Crisp-Jones, Éric Poirier
Interprètes : Elia Suleiman, Tarik Copti, Vincent Maraval, Gael García Bernal
Producteur : Édouard Weil, Laurine Pelassy, Elia Suleiman, Thanassis Karathanos, Martin Hampel, Serge Noël, Zeynep Ozbatur Atakan
Synopsis
Elia Suleiman fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, avant de réaliser que son pays d’origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d’une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l’absurde. Aussi loin qu’il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
Un conte burlesque explorant l’identité, la nationalité et l’appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir « chez soi » ?
Biographie
Né à Nazareth le 28 juillet 1960, Elia Suleiman vit à New York de 1981 à 1993. Durant cette période, il réalise ses deux premiers courts métrages : Introduction à la fin d’un argument et Hommage par assassinat, qui lui valent plusieurs récompenses. En 1994, il s’installe à Jérusalem où la Commission Européenne le charge de créer un département Cinéma et Média à l’Université de Birzeit. Son premier long métrage Chronique d’une disparition reçoit le prix du Meilleur Premier Film à la Mostra de Venise de 1996. En 2002, Intervention Divine remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes et le prix du Meilleur Film Étranger aux European Awards à Rome. Son long métrage, Le Temps qu’il reste, est sélectionné en Compétition au Festival de Cannes en 2009. En 2012, il réalise le court métrage Diary of a Beginner, inclus dans le long métrage collectif 7 Jours à La Havane présenté la même année au Festival de Cannes, dans la section Un Certain Regard.
Son dernier long métrage, It Must Be Heaven, est sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes en 2019 et reçoit une Mention spéciale du jury.