Au delà du jeu qui consiste à construire une phrase à partir de quelques titres de films, des problématiques sérieuses émergent de cette liste : la guerre civile et ses blessures non refermées, l'incertitude de l'avenir, la marginalisation et l'exclusion sociale, les relations amoureuses hors mariage et non communautaire, les identités religieuses ou la jeunesse étouffée dans ses aspirations et ses rêves.

- Beyrouth Hotel de Danielle Arbid (2011) : une histoire d'amour entre une chanteuse libanaise et un avocat français (une des plus grandes audiences de la chaine Arte).

- L'insulte : une affaire d'Etat de Ziad Doueiri (2017) : pour parler des non-dits de l'Histoire libanaise, Ziad Doueiri a construit un scénario dramatique servi par 2 acteurs formidables.

- Martyr de Mazen Khaled (2018) : l’univers des plongeurs de Ain el-Mreissé, ces jeunes marginalisés, rejetés au ban de la société.

- Tombé du ciel de Wissam Charaf (2017) : ""Loin du drame social, Wissam Charaf nous emporte avec une dérision loufoque dans une boucle infernale de l'éternel retour. Son cinéma de l'étrangeté (se situe] au croisement de chemins entre Aki Kaurismäki et Elia Suleiman". (Acid.org)

- Crie-le haut et fort de Samer Daboul : 1er "film gay" libanais.

- Capharnaüm de Nadine Labaki (2018) - Vivement critiqué, tant en France qu'au Liban (et pour des raisons parfois opposées) le film reçoit une acclamation et des prix au Festival de Cannes 2018. A vous de juger. (Prix du Jury à Cannes 2018).

- Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki (2011) : tourné dans des villages avec des acteurs non professionnels (comme Capharnaüm) un film un peu trop démonstratif mais qui ne manque pas d'intérêt pour aborder la vie traditionnelle d'un village libanais.

Cette sélection vous invite à découvrir le cinéma libanais dans toutes ses sensibilités. Tous ces films peuvent être visionnés sur place à la bibliothèque ou être empruntés.

Alors bon film !