À l’occasion de l'ouverture, le 17 mai, de la  75^e édition du Festival de Cannes 2022, nous vous proposons de voir ou de revoir trois portraits de femmes arabes réalisés par des femmes cinéastes et qui ont été sélectionnés ou récompensés dans les précédentes éditions du festival :

- Les Silences du palais de la Tunisienne Moufida Tlatli, une pionnière parmi les femmes cinéastes.  Ce premier long métrage dresse le portrait tout en finesse d’un groupe de servantes, enfermées dans le palais d’un notable tunisois, sur fonds de manifestations pour l’indépendance. Un film bouleversant et engagé, avec quelques magnifiques scènes de chansons arabes.
Caméra d'or, festival de Cannes (mention spéciale), 1994.
Disponible à la Bibliothèque de l'Institut du monde arabe

- Rachida de l’Algérienne Yamina Bachir-Chouikh. Le portrait d'une jeune institutrice pendant la "décennie noire" en Algérie.
Licorne d'or (Grand prix du jury) et prix du public, Festival International du Film d'Amiens, 2002. Sélection officielle Un certain regard, Festival de Cannes, 2002.
Disponible à la Bibliothèque de l'Institut du monde arabe

- Sur la planche de la Marocaine Leila Kilani. Un film coup de poing sur la dureté de la vie quotidienne et de la condition ouvrière de quatre jeunes femmes à Tanger.
Prix Europa Cinéma, Quinzaine des réalisateurs, Cannes, 2011.
Disponible à la Bibliothèque de l'Institut du monde arabe
 

Trois coups de cœur à découvrir en DVD dans les collections de la bibliothèque.

Pour aller plus loin vous pouvez consulter deux autres sélections récentes consacrées au cinéma arabe sur notre compte Sens Critique :

- Femmes, arabes, cinéastes des années 2000 : une génération prometteuse : 10 films sélectionnés par la bibliothèque, à emprunter ou à visionner sur place
 

- Films arabes primés au Festival de Cannes, entre 1970 et les années 2000