Se réunir pour porter ensemble un visage singulier de l’actualité chorégraphique en lien avec le monde arabe de façon très ouverte : tel est l’enjeu de ce festival, né à l’initiative de l’Institut du monde arabe, fruit d’une programmation commune avec les théâtres partenaires.
Cette année, exceptionnellement, en raison des bouleversements de calendrier liés à la pandémie de Covid-19, le Printemps de la danse arabe se déroulera dans le cadre du festival Arabofolies de juin : Obstiné-e-s !
Laurent Philippe
Une soirée à la croisée de gestes contemporains et du hip-hop : la fougue de la jeunesse portée par cinq danseurs avec Blow et un questionnement sur l’exil de Mithkal Alzghair.
Shota Sakami
For the Hungry Boy est un huis clos intimiste qui s’appuie sur la générosité de ses interprètes, le texte et le mouvement pour aller chercher les limites du cliché de la structure familiale.
Laurent Philippe
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux poursuivent leur exploration de « l’entre-l’autre » et leur lien à la sculpture. Avec cette nouvelle création tout terrain, ils portent leurs regards sur deux sculpteurs emblématiques du XXe siècle, l’un occidental, Henri Laurens, l’autre africain, Ousmane Sow.
Benoite Fanton
Entre fragilité des émotions et puissance des corps : un B-Boy délicat en pas de deux avec Iskio, et Le Cercle, dialogue symphonique de Nacera Belaza.
Gregory Lorenzutti
Nouvelle étape dans la recherche persistante et toujours renouvelée de la chorégraphe franco-algérienne Nacera Belaza autour de l’infini méconnu en nous : comment, par la danse, atteindre l’expression d’une plénitude, par-delà la technique corporelle ? Pour cette création, qui puise partie de son inspiration du côté des danses traditionnelles algériennes, elle est accompagnée de quatre complices sur le plateau.
Triana Segovia
« Beyrouth, 2020 : manifestations, révolte et explosions dévastatrices. À Amsterdam, où Charlie Prince vit aujourd’hui, le corps du jeune chorégraphe libanais semble encore capter les vibrations en provenance de sa ville natale. À la recherche d’une voie pour échapper aux narratifs coloniaux, Charlie Prince s’est tourné vers le mouvement science-fiction du “futurisme arabe”. Ce qui l’a porté vers un solo cosmique, nourri par la musique de Joss Turnbull, entre sons traditionnels et électroniques » (Thomas Hahn).
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