Un festival en hommage à Mahmoud Darwich, voix majeure de la poésie palestinienne, disparu il y a dix ans, le 9 août 2008.
France, documentaire, 1998, 59’
Auditorium (niveau -2) Ciné-IMA
Projection du film Mahmoud Darwich. Et la terre, comme la langue… de Simone Bitton.
Simone Bitton revisite l’oeuvre et la vie de Mahmoud Darwich, poète de l’exil et de la tragédie palestinienne qui s'est imposé peu à peu comme le chantre de la Palestine.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Auditorium (niveau -2)
Avec Evanghelia Stead, Jean-Baptiste Para, Brigitte Herremans, Mourad Yelles et Kadhim Jihad Hassan, débat animé par Farouk Mardam Bey.
Plus d’infos sur la rencontre-débat et ses intervenants. Cette rencontre sera accompagnée de performances musicales orchestrées par le comédien Erick Auguste, qui, depuis 2008, se consacre à la poésie arabe contemporaine, particulièrement à celle de Mahmoud Darwich. Il sera entouré de musiciens dont les bluesmen guitaristes Yassine Karoui et Eric Sauviat et le bassiste Youcef Boukella. Parmi les textes de Mahmoud Darwich lus sur fond rock, blues et jazz : Passants parmi les paroles passagères, Sur cette terre, Quand les martyrs vont dormir et Nous aussi, nous aimons la vie.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Auditorium (niveau -2)
Avec Yasmine Hamdan (chant), Loïc Maurin (batteur), Cedric Le Roux (guitare), Minh Pham (claviers) Après l’électro-pop Aräbology (2009), avec la collaboration de Mirwais, et après son premier album solo, Ya Nass (2013), produit par Marc Collin (album qui sera enrichi par cinq nouveaux titres, dont « Hal », qu'elle interprète dans le film de Jim Jarmusch Only Lovers Left Alive sorti en 2014), Yasmine a poursuivi son exploration musicale avec Al Jamilat (2017) – « Les magnifiques », au féminin – suivi de Jamilat Reprise (album de remixes sorti en juin 2018), dont le titre est emprunté à un poème éponyme, ode à la femme de Mahmoud Darwich ; elle y interroge le monde arabe et les mutations qui y sont à l'oeuvre. Yasmine a été l'une des premières artistes procheorientales à s'approprier les codes de la musique indie. Au sein du groupe Soapkills comme en solo, elle allie à merveille héritage oriental et musique électronique, folk et pop actuelle. Cette nomade a vécu dans une demi-douzaine de pays, en immersion dans des cultures diverses. Il n'est donc pas surprenant que la création d’Al Jamilat ait pris la forme d'un voyage durant lequel elle a collecté des sons et des idées des différents pays parcourus. Voilà qui n'a pas manqué d'enrichir encore son univers musical et la dimension sociopolitique dans ses textes. Pour l’enregistrement, elle a ensuite collaboré avec les producteurs britanniques Luke Smith (Foals, Depeche Mode, Lily Allen) et Leo Abrahams (Brian Eno, Carl Barât, Regina Spektor). En tournée depuis 2017 avec son groupe sur quatre continents, elle envoûte les publics de scènes prestigieuses et festivals.
Tarif : 30 € plein tarif, 25 € adhérents IMA/SAIMA | Tarif pour les deux spectacles du 21 septembre 2018 : 35 €
Salle du Haut-Conseil (niveau 9)
Performance théâtrale et musicale par la Compagnie Du grain à moudre
Une lecture du poème de Mahmoud Darwich
Ahmad al-Za’tar, principalement en arabe, pour donner à entendre la beauté de la langue et le rythme des écrits. Captée et parfois travaillée en direct, la voix grave et charismatique de Saïd Lahmar devient un élément de la partition musicale. Sur scène, le musicien Benoît Poulain compose une matière sonore mêlant composition électroacoustique et corps sonnants joués et transformés en temps réel pour former un long paysage, tour à tour écrin ou défi pour la voix du récitant. Un dispositif immersif constitué d’un orchestre de haut-parleurs diffuse l’ensemble de ces éléments sonores que sublime un surprenant univers visuel… Performance en écho à l’exposition « Dia Al-Azzawi, Sabra et Chatila » présentée au musée de l’IMA. Avec la complicité de Thierry Balasse (Cie Inouïe), Régis Hébette (Théâtre L'Échangeur à Bagnolet) et Philippe Mion. Accueils en résidence de création : La Factorie, Maison de Poésie/ Normandie à Val-de-Reuil, Salle des Malassis et Théâtre l'Échangeur à Bagnolet, Association La Toupie à La Neuville-Chant-d'Oisel.
Tarif unique : 12 € | Tarif pour les deux spectacles du 21 septembre 2018 : 35 €
Poèmes dessinés pour Tell El-Zaatar (1979)
En écho à la performance « De pierre et de thym »
Salle hypostyle (niveau -2)
Installation et performances de Véronique Caye
Metteur en scène et vidéaste, Véronique Caye mène une recherche sur la place de l’image dans les arts contemporains et explore le medium vidéo par une utilisation multiple du support : mise en scène de l’image, scénographies visuelles, vidéos et documentaires de création, installations et transmissions. Elle a notamment créé Gardien du temple (les suspendues) au festival Curiositas (2015) et à l’IMA (2016). Véronique Caye développe actuellement une recherche artistique (livre, installation vidéo, performance spectacle) intitulée Vera Icona. Poétique et mise en scène de l’image (2017- 2020). (Re)créée in situ dans les lieux où elle est présentée, l’installation vidéo immersive propose une réflexion sur la place du visage dans la société contemporaine. Elle peut être accompagnée par la performance de comédiens et d’artistes.
Avec Véronique Caye, Camille Durand-Tovar, Pierre Mignard, Rafael de Paula et Fanny Sintes
Production
Laboratoire Victor Vérité avec le soutien de La Diagonale Paris-Saclay, du DICREAM/CNC, de la compagnie Le Pilier des anges – Théâtre Roublot, de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, de Stéphanie et Joao Rousseau Anselmo
Entrée libre
Bibliothèque (niveau 1)
Rencontre avec Elias Sanbar autour de l’œuvre de Mahmoud Darwich.
Animé par Oriane Jeancourt Galignani , lu par par Dominique Blanc, de la Comédie-Française, et Raymond Hosny.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Auditorium (niveau -2)
Avec Marion Collé et Arthur Sidoroff Sur les fils, Marion Collé et Arthur Sidoroff proposent une performance circassienne inspirée des écrits de Mahmoud Darwich. La composition sonore est signée Alexis Auffray et la scénographie lumière Sylvie Mélis/Scratch de la Méthode. « Faire face, traverser, être traversé par des élans forts, la nécessité d’un engagement et d’une réflexion sur le monde, partagée, tels seront les axes de travail pour cette création en hommage à ce grand poète qu’est Mahmoud Darwich » (Marion Collé).
Avec Walid Ben Selim de N3rdistan et Marie- Marguerite Cano A la tête de N3rdistan, formation basée à Perpignan : Walid Ben Selim, un jeune homme d’origine marocaine doté d’une voix puissante et persuasive qui connaît ses classiques (il a fait ses classes au conservatoire de Casablanca) et ses modernes (il s’est nourri des apports électro et hip-hop). L’originalité de la démarche de N3rdistan : son questionnement du patrimoine arabe et sa réappropriation du fonds poétique légué par de grands noms comme Mahmoud Darwich, notamment les magnifiques Lanceur de dés, Passants parmi les paroles passagères, Mawwal ou Bitâqat. Walid Ben Selim sera notamment accompagné par la harpe de Marie-Marguerite Cano. Walid Ben Selim revient le 21 octobre à l'IMA (voir p. 33).
Tarif : 22 € plein tarif, 18 € tarif réduit, adhérents IMA/SAIMA, 12 € pour les mois de 26 ans
Salle du Haut Conseil (niveau 9)
A la suite de sa résidence au Plateau Sauvage, Tatiana Spivakova propose à l’IMA la dernière répétition publique d’un spectacle à venir.
Mise en scène : Tatiana Spivakova Avec Tamara Al Saadi, Cristobal Castillo, Malo Thouément, Elodie Monet, Samisha Mekrelouf, Samuel Churin, Maly Diallo, Christelle Saez, Yacir Rami (oud). Cette fresque polymorphe, théâtrale, musicale et poétique, raconte la fracture amoureuse imposée entre une femme et un homme, éclairée par la traversée du grand poète de l’exil Mahmoud Darwich. Quitter l’être aimé, c’est quitter sa patrie. Tandis que la femme entre en guerre dans l’attente du retour de l’autre, allongé sur un lit d’hôpital, l’homme voyage dans des souvenirs morcelés, poèmes de l’oubli forcé. Comme si l’on pouvait le suivre, cet homme, à la frontière de la vie, à travers la langue de Darwich et ses poèmes Murale, Le lanceur de dés, Je n’ai attendu personne, des extraits de Présente Absente, Plus rares sont les roses ou encore De la trace des papillons...
Mise en scène : Anne- Laure Liégeois, avec le comédien Olivier Dutilloy et le musicien Guem « Tandis qu’à l’aube pleuvent les obus sur Beyrouth, tandis que la cuisine ouverte s’emplit de l’odeur de la poudre, Mahmoud Darwich rêve au parfum et au goût du café. Parcours d’un homme vers ce café qui sera “la clé du jour”, sa confection amoureuse qui sera paix “retrouvée avec les êtres et les choses” » (Anne-Laure Liégeois). Traductrice d’auteurs latins, grecs, anglais et allemands, Anne-laure Liégeois met en scène aussi bien des auteurs antiques que classiques et invente des aventures théâtrales avec des auteurs contemporains. Elle travaille pour les salles mais aussi pour l’espace public, ainsi avec Embouteillage, spectacle pour comédiens, voitures et auteurs en écriture, ou On aura tout, aventure politique et poétique pour le jardin Ceccano du Festival d’Avignon 2017.
Tarif : 20 € plein tarif, 16 € tarif réduit, adhérents IMA/SAIMA, 12 € pour les moins de 26 ans
Dans tous les espaces de l'IMA
La poésie envahit tous les espaces de l’IMA, proposant des lectures personnalisées. Une brigade de jeunes lecteurs vous proposera une rencontre insolite en tête à tête. Toute personne qui le souhaite pourra piocher un poème qui lui sera lu les yeux dans les yeux, susurré à l’oreille, ou assis ensemble sur un bout d’escalier. Une expérience unique.
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