Embarquement à la rentrée pour une programmation bouillonnante !
« Trente ans : le temps d’une jeunesse. Le temps aussi du complet bouleversement d’un monde à la fois uni et foncièrement divers, ce monde arabe dont l’Institut du monde arabe est l’ambassadeur pour la culture à Paris et en France.
Le projet d’un Institut du monde arabe a germé il y a près de quarante ans, en 1978, à l’initiative commune du roi Khaled ben Abdelaziz Al Saoud et de Valéry Giscard d’Estaing. Il s’est ensuite incarné dans un projet architectural emblématique que, ministre de la Culture, j’ai eu le bonheur de mettre en œuvre en 1981 aux côtés de François Mitterrand.
Depuis ces premiers temps, notre institution a su innover sans relâche pour s’imposer comme un outil irremplaçable de connaissance du monde arabe et de la civilisation qu’il a fait naître.
En trente ans, l’IMA est aussi devenu l’une des institutions culturelles les plus vivantes de Paris, mais aussi du monde arabe, en se plaçant au coeur de la vie qui l’anime.
L’année 2017 est celle de la rénovation du bâtiment. Elle a démarré par la réouverture de la bibliothèque et s’achèvera avec la remise en marche des moucharabiehs, événement majeur qui braquera les projecteurs sur l’IMA et rappellera combien ses concepteurs, tant du point de vue du projet que de l’architecture, ont été visionnaires. »
Jack Lang, Président de l'Institut du monde arabe
Une deuxième édition organisée comme la première en partenariat avec la Maison Européenne de la Photographie (MEP) et qui se déroulera à l'IMA, à la MEP et dans six autres lieux parisiens pour mettre en lumière la création photographique dans les pays arabes.
Une exposition événement! C'est la première fois qu'une manifestation de cette ampleur retracera l’histoire singulière des Chrétiens d’Orient, depuis la prédication du Christ en Palestine jusqu’aux communautés chrétiennes actuelles au Proche et au Moyen-Orient.
En parallèle, le musée de l’IMA présentera un nouvel accrochage de ses collections. Née en même temps que l’Institut du monde arabe, la collection du musée s’est constituée au fur et à mesure des nombreuses acquisitions et des dons depuis la genèse du projet en 1982.
Point d’orgue de ce mois de septembre, les 240 moucharabiehs de la façade reprendront vie le 29 septembre 2017 après plusieurs années d’immobilisation. Au cours d’une soirée de fête en forme de son et lumière confiée à un duo de choc – Romain Pissenem, producteur et metteur en scène de shows qui ont fait entrer la musique electro dans une nouvelle ère avec des projets géants, et l’équipe Arabic Sound System, qui officie depuis près de quatre ans à l’IMA comme curateur de musique électronique du monde arabe – le public redécouvrira le spectacle fascinant de ce ballet mécanique. Totalement précurseur lors de sa création par Jean Nouvel et Architecture-Studio, il est de nouveau fonctionnel après un an de travaux et grâce au travail de l'agence DVVD Architectes Ingénieurs Designers. Cet événement unique et exceptionnel lancera un week-end de festivités, au cours duquel, jusqu’au dimanche 1er octobre, les visiteurs auront accès gratuitement à tous les espaces et toutes les manifestations.
Du 27 au 29 octobre, cinq concerts organisés en partenariat avec le Théâtre de la Ville célébreront le Liban en poésie et en musique : Ilik ya Baalbak (A toi Baalbeck), avec le formidable pianiste Simon Ghraichy, en partenariat avec le Festival international de Baalbeck ; une soirée avec Charbel Rouhana, Jasser Haj Youssef et Elie Khoury ; et trois concerts de groupes issus de la nouvelle scène libanaise, en partenariat avec le festival Beirut & Beyond : The Great Departed, Kinematik et Who Killed Bruce Lee?
Tahar Ben Jelloun, célèbre écrivain marocain, a obtenu le prix Goncourt en 1987, l’année même de l’inauguration de l’IMA. Mais c’est à l’IMA une autre facette de l’artiste qui sera mise en lumière, celle du peintre. Exposées depuis 2013 en Italie et au Maroc, les toiles de Tahar Ben Jelloun seront présentées pour la première fois dans une institution française.
Pour célébrer les trente ans de l'IMA, carte blanche au célèbre rappeur Oxmo Puccino. Il a invité vingt artistes en devenir de moins de 30 ans à se produire dans la salle Hypostyle de l’IMA. Il sera lui-même en concert à l'IMA le vendredi 24 novembre au soir et orchestrera une sieste acoustique le lendemain.
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