Pour son édition 2023, la Semaine de la langue arabe se met à l'unisson de l'exposition « Parfums d'Orient » avec un programme de contes parfumés qui fera la place belle à la littérature classique, mais aussi à un genre en plein essor dans le monde arabe : la nouvelle.
Lectures, spectacles, tables rondes, visites guidées, cours d'initiation, rencontres entre apprenants… Vous qui ne parlez pas encore arabe, laissez-vous charmer par la musique de la langue et essayez-vous à sa pratique. Tout est traduit… et tout est gratuit !
Dans le cadre de la journée mondiale de la langue arabe, célébrée tous les ans par l’UNESCO le 18 décembre
Le genre littéraire de la nouvelle est florissant au sein de toute une génération d'écrivains de langue arabe. Ces jeunes auteurs s'inscrivent dans une transnationalité littéraire, fruit tout à la fois de leur éparpillement dans le monde, de l'usage des réseaux sociaux et des prix littéraires qui imprègnent le lectorat arabe. Depuis les printemps arabes de 2011, ce genre a connu une nouvelle poussée : le besoin se faisait sentir de registres denses, rapides, capables de restituer des instantanés de vie qui n'auraient pu patienter pour s'incarner dans le genre romanesque. Ainsi, est née une génération porteuse d'une nouvelle « arabité » transnationale culturelle et littéraire, y compris au sein de la diaspora arabophone : des auteurs écrivent en arabe à Berlin, à Paris ou à Londres et sont publiés en Italie et en Allemagne.
Qaïs Saadi (chant, oud et percussions) invite la chanteuse et harpiste grecque Élisa Vellia pour un concert en duo bercé par l'ondoiement immémorial des flots de la Méditerranée.
Autour de la traduction inédite de nouvelles d’Arige Gamal (Égypte), Samir Abdelfatah (Yémen) et Rasha Abass (Syrie), les traducteurs Lola Maselbas, Pierre Girard et Florian Targa partageront leurs expériences et échangeront avec Zaïneb Ben Lagha, Ibrahim Akel, Sylvie Chraïbi et Sadia Agsous-Bienstein spécialistes de la littérature arabe et enseignants à l’université Sorbonne-Nouvelle Paris 3.
Rencontre ponctuée de la lecture d’extraits en arabe et en français
Lire la nouvelle de Rasha Abbas traduite par Florian Targa
Lire la nouvelle de Samir Abdelfattah traduite par Pierre Girard
Lire la nouvelle d'Arige Gamal traduite par Lola Maselbas
Découvrez l'œuvre de Jean Racine revisitée par le collectif Nuit Orange. Une lecture pour partie en arabe littéraire surtitré en français, avec Edouard Dossetto, Ghina Daou, Majd Mastoura, Leslie Gruel, Adam Karoutchi, Amale Benhaddou, Marie Benati et Osloob.
L’Orient est plein de mystères, de senteurs et de parfums. Les effluves de la rose, du jasmin ou du bois de santal accompagnent les hommes et embaument les demeures. Chaque parfum est concocté avec soin pour ravir les sens. Il en est de même des contes qui nous invitent à une dégustation olfactive. Dans cette ronde de parfums, il sera question de parfumeurs, de secrets, de partage... Des contes parfumés pour réjouir les cœurs et donner à sentir les fragrances subtiles de l’Orient.
Ces Poèmes pour Gaza sont écrits sous un siège draconien, à l'épreuve d’épouvantables pertes humaines et matérielles. Mais loin d’être de simples professions de foi patriotiques dans une langue traditionnelle usée, ils frappent par leur fraîcheur, leur audace et leur ingéniosité dans la restitution des soucis de la vie quotidienne dans cet espace meurtri et glorieux. Poèmes de résistance où les soucis collectifs n’étouffent jamais les désirs individuels les plus intimes, et où le singulier se hisse toujours à l’universel. Nous entendrons, en arabe et en français, les voix de neuf poétesses qui vivent à Gaza, toutes ou presque très jeunes : Elena Ahmad, Marwa Atiyya, Nimat Hassan, Hind Joudeh, Duha al-Kahlout, Fatima Mahmoud Ahmad, Muna al-Musaddar, Hiba Sabri, Enas Sultan.
Bien plus qu'une simple écoute ! Au fil de cette « lecture parfumée », venez tout à la fois entendre, sentir et ressentir des extraits de contes des Mille et Une Nuits. Après une présentation assurée par l'une des bibliothécaires de l'IMA, on convoquera à deux voix, en arabe et en français, les versions de Bencheikh et Miquel, de Mardrus et de Galland. Et la créatrice de fragrances Catherine Werber les mettra en parfum pour un voyage multisensoriel inédit…
Venez découvrir une grande langue vivante, commune aux 22 pays de la ligue des États arabes, dans sa variante la plus courante que l’on appelle « arabe moderne standard », et un enseignement axé sur la communication, dispensé dans un environnement entièrement dédié à la culture arabe. L'occasion également de poser des questions sur les dialectes des différents pays arabes, dont l'IMA dispense également l'enseignement.
(niveau -1)
Un temps d'échange convivial, ou comment faire de nouvelles rencontres tout en renforçant sa pratique de la langue ! Arabophones apprenant le français et francophones apprenant l'arabe se rencontrent autour d'une table pour converser dans les deux langues.
Pour exprimer des états émotionnels indicibles, poètes et paroliers arabes usent de métaphores sensorielles et font tout particulièrement appel à l'évocation des parfums ; un usage que l'on retrouve dans le patrimoine musical d'hier et d'aujourd'hui. Formé à Alep, le Trio Bab Essalam (Khaled Aljaramani, oud ; Mohanad Aljaramani, oud et chant; Raphaël Vuillard, clarinette, clarinette basse) interprétera un ensemble d’œuvres, classiques ou non, inspirées des chants du Proche-Orient qui évoquent le parfum.
Pour clôturer cette semaine en beauté, des journalistes de la station de radio Monte Carlo Doualiya, la station de radio publique française arabophone à destination du monde arabe, réaliseront lundi 18 décembre une succession d'interviews dans les murs de l'IMA. Ces interviews seront publiées sur le site et les réseaux sociaux de la radio (événement non ouvert au public).
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