Voici le premier billet de blog d'une série de bibliographies critiques annotées, conçues dans le cadre de la collaboration entre l’Institut du monde arabe et le Répertoire International de Littérature Musicale (RILM). Le billet original, en langue anglaise, a été publié sur le blog du RILM Bibliolore et est accessible depuis cette page en cliquant sur l'onglet EN.
Les ressources documentaires citées dans la bibliographie commentée peuvent être consultées ou empruntées à la Bibliothèque de l’IMA.
Pour savoir plus sur la collaboration entre l’IMA et le RILM, voir le site web du RILM.
Le texte original en anglais a été rédigé et compilé par Farah Zahra, rédactrice adjointe, RILM. La version française a été préparée par les bibliothécaires de l’IMA.
La bibliothèque de l'Institut du monde arabe à Paris abrite une vaste collection d'écrits sur la musique du monde arabe, une région qui s'étend du massif de l'Atlas à l'océan Indien. Une série de billets de blog met en lumière des sélections de cette collection, ainsi que des résumés rédigés par des membres de l'équipe du RILM dans les RILM Abstracts of Music Literature, la bibliographie exhaustive des publications sur la musique. Depuis le début du Printemps arabe au début des années 2010, l'Institut du monde arabe a accueilli des expositions et des concerts de musiciens et d'artistes qui sont au cœur de la production culturelle de la région.
“It takes a revolution
To find a solution”
(« Il faut une révolution pour trouver une solution »)
Extrait de la chanson "Revolution" du groupe hip-hop palestinien DAM.
Les révolutions et les mouvements populaires se caractérisent par un paysage sonore distinct, défini par des chants, des chansons et les mouvements rythmiques des masses humaines. L'acte de protestation dans le monde arabe est souvent résumé par l'expression kasara ğidār al-ṣamt (briser la barrière du silence) ; à l'inverse, l'acte d'oppression venant des autorités est qualifié d'acte de réduction au silence.
Depuis le début du XXe siècle, les peuples du monde arabe ont composé, diffusé et interprété des chansons et des chants contre toutes les formes d'oppression nationale, étrangère, séculaire et religieuse. Les musiciens, les chanteurs, les poètes urbains et les rappeurs ont tous incité les gens à agir dans les espaces publics et virtuels. Dans la littérature musicale, ces chansons et ces chants sont désignés par différents noms : al-aġānī al-ṯawriyyaẗ (chansons révolutionnaires), aġānī al-iḥtiğāğ (chansons protestataires), al-aġānī al-multazimaẗ (chansons socialement engagées) et al-aġānī al-waṭaniyyaẗ (chansons patriotiques). Avec la montée des mouvements communistes et de gauche dans le monde arabe au cours des années 1960 et 1970, l’appréciation esthétique de la musique et des chansons dépendait de leur niveau de conscience sociale et politique.
L'histoire des mouvements indépendantistes et protestataires dans le monde arabe est étroitement liée à la répression des libertés civiles et de la liberté d'expression ; elle est aussi marquée par le mouvement des peuples à travers les frontières régionales et au-delà. Les critiques musicaux ont commenté le phénomène des chansons protestataires dans leurs pays d'origine, ainsi que la circulation des chansons au-delà des frontières et les influences interculturelles parmi les diasporas arabes en exil, reconnaissant les liens continus entre les communautés dans leur pays d'origine et ailleurs.
Compte tenu des contextes cosmopolites dans lesquels les musiciens et les poètes travaillent et se produisent, la production musicale et poétique des peuples non arabophones de la région est remarquable : Le chanteur algérien kabyle Lounès Matoub (1956-98) chante en kabyle, les jeunes vivant à l'étranger rappent dans des langues européennes et les poètes urbains marocains connus sous le nom de Jil Lklam (Génération des mots) mélangent les langues et les dialectes amazighs et arabes, en les fusionnant avec des expressions en français, en anglais et en espagnol.
La musique qui véhicule des thèmes politiques et protestataires est aussi diverse que les dialectes et les langues présents dans le monde arabe. Les chansons patriotiques et nationalistes de la première moitié du XXe siècle puisent dans le riche répertoire de l'al-qaṣīdaẗ al-ʽamūdiyyaẗ (poésie verticale), en fusionnant avec des mélodies locales et des orchestrations et arrangements de style européen. D'autres chansons s'appuient sur les dialectes et les sensibilités musicales locales pour séduire les masses les plus larges. Parmi les chansons anticoloniales et indépendantistes, la chanson tunisienne "Tūnis al-yūm brāt mi al-tankīdaẗ" se distingue, chantée ici par la légendaire chanteuse tunisienne Saliha (1914-58).
Ecouter Tūnis al-yūm brāt mi al-tankīdaẗ" par Saliha
Les chansons des années 1960, 1970 et 1980 qui proposent des commentaires sociaux et politiques s'appuient sur des styles et des instruments folkloriques locaux, comme on peut l'observer dans les chansons révolutionnaires du groupe Sabreen (Palestine) et les hymnes révolutionnaires de la Firqaẗ al-Ṭarīq (Irak). Les chansons de Nass el Ghiwane (Maroc) comportent des éléments de rwais, et les chansons rebelles du Groupe El-Ouali (Mauritanie) reprennent les paroles subversives du Cheikh Imam (1918-95) d'Égypte. Au cours des dernières décennies, le rock, le reggae, le rap, le hip hop et d'autres genres populaires ont servi de source d'inspiration à des groupes tels que Mashrou' Leila (Liban), DAM (Palestine) et Cairokee (Égypte), dont les paroles aspirationnelles et l'instrumentation rock répondent à la révolution égyptienne de 2011. "Ya El Medane" est une chanson qui exprime les aspirations de la jeunesse pendant la révolution égyptienne.
Ecouter "Ya el midane" de Cairokee
Dans le monde arabe, les chansons protestataires sont des formes d'expression qui brisent les frontières, défient les attentes et remettent en question la réalité. Ils naissent dans les montagnes de l'Atlas, descendent jusqu’à Tanger et Alger, et trouvent un public réceptif dans les banlieues de Paris ; les mêmes chants sont entendus sur la place Tahrir et émeuvent les manifestants à Sanaa, Beyrouth et Tunis.
Les études figurant dans cette bibliographie commentée annotée présentent et analysent soigneusement les chansons qui accompagnent les principaux événements politiques et sociaux. Il s'agit notamment des mouvements de protestation nationalistes qui se sont déroulés dans le monde arabe au cours du siècle dernier, commençant par les mouvements anticoloniaux et nationalistes de la première moitié du siècle et jusqu’aux chants qui ont accompagné les révolutions de 2011 et des années suivantes.
Rédité et compilé par Farah Zahra, rédactrice adjointe, RILM
Résumé : La nouvelle scène musicale marocaine, apparue au milieu des années 90, fait aujourd’hui pleinement partie du paysage culturel du pays. Rappeurs, slameurs, reggaemen, créateurs de musique métal et autres artistes (graffiti, break dance…), ont initié un véritable mouvement urbain qui mêle les genres et écrit un Maroc multiculturel. Jil Lklam, la génération des mots, livre le récit de son évolution, de l’underground à la scène publique, en s’attachant plus particulièrement aux textes des chansons, emblématiques d’une jeunesse qui « ouvre sa gueule : sujets tabous, musique cool, textes hard ». Avec éloquence, humour, sensibilité, colère, poésie, cette jeunesse créatrice et rebelle exprime, dans ses paroles plurilingues, darija, amazighe, mêlés de français, d’anglais ou d’espagnol, son désir de dignité, de liberté, d’avenir, comme l’amour de son pays. Une génération d’artistes est bien née, qui révèle, en même temps que sa vivacité et ses talents autodidactes d’écriture et de composition, un dynamisme débrouillard pour se faire entendre : elle a adopté le « Do it yourself » de la contre-culture américaine de la fin des années 60, l’échange et le partage solidaire, elle utilise les nouvelles technologies et les réseaux sociaux pour produire et diffuser sa musique. À travers le récit de Dominique Caubet et Amine Hamma, des entretiens avec des experts de cette nouvelle scène musicale, une sélection de textes de chansons, reproduits dans leur langue originale et traduits en français, une riche iconographie, Jil Lklam donne à voir et à écouter ces nouvelles générations d’artistes, qui sont l’écho de toute une jeunesse (Source : 4e de couverture).
Résumé : Une description et une interprétation des scènes musicales en 2001, après les dix années de violence politique qu'a connues l'Algérie. Les conséquences de la violence et des positions politiques dans les genres et les scènes musicales, anciennes et nouvelles, sont discutées. Des genres locaux tels que le raï romantique, le kabyle militant et le chaabi triste traduisent un esprit général de désespoir, mais aussi d'espoir. Des études de cas et des performances telles que le groupe hip-hop Intik et le groupe Ragga-Gnawi sont explorées, et la performance et l'interdiction qui s'en est suivie de "Algérie mon amour" de Baaziz sont interprétées dans le contexte des bouleversements politiques en Algérie. Le hip hop algérien est en rupture rythmique, musicale et lyrique avec tout ce qui l'a précédé.
Résumé : La musique amazighe (berbère) est considérée comme l'expression d'une résistance culturelle, sociale et politique. Le rwayss est un genre musical originaire de la région du Souss, centre de la culture amazighe, comprenant le chant, la danse et une cérémonie religieuse. Le cadre dans lequel le rwayss est traditionnellement joué est décrit, et les nouvelles scènes de rwayss dans les espaces urbains au Maroc et en Europe, en particulier en France et en Belgique, sont analysées. La résistance à l'assimilation musicale et l'importance de la continuité dans le rwayss et de son lien avec le passé sont considérés comme la principale expression de la résistance que la tradition détient.
Résumé : Explore les façons dont les jeunes artistes de rap arabes naviguent dans les contradictions des sphères urbaines et publiques dans la vie de tous les jours. Le discours de résistance qui imprègne les études sur le rap et le hip hop dans le monde arabe est critiqué et perçu comme une expression du pouvoir néolibéral. Dans le contexte des scènes rap de Beyrouth et de Ramallah, le sentiment politique s'exprime par l'objection, la confrontation, la répétition - un ensemble de processus qui repose sur l'action collective et la solidarité plutôt que sur l'action individuelle. Les interactions, en tant que telles, ne devraient pas être qualifiées comme politiques, mais devraient être abordées comme subversives dans leurs propres termes. Les conclusions sont basées sur des études ethnographiques menées à Beyrouth et à Ramallah, où des entretiens et des conversations ont été menés et des échanges entre artistes et publics ont été observés.
Résumé : Présente une sélection de chansons qui ont marqué l'histoire des chants révolutionnaires et nationalistes. La plupart d'entre elles étaient à l'origine des poèmes mis ensuite en musique. Toutes les études de cas comportent une brève présentation du poète, de l'interprète et du contexte historique. Ces brèves informations sont suivies des paroles en arabe et d'une traduction en français. Parmi les études de cas présentées figurent Min djibalina (De nos montagnes) de Mohamed Laid Al Khalifa (Algérie), Irdatou al-hayat (La volonté de vivre) d'Abou el Kacem Chebbi (Tunisie), Ana Afriqi ana Soudani (Je suis Africain je suis Soudanais) d'Alsir Gadour (Soudan), Ounadikoum (Je vous appelle) du poète Tewfik Ziad (Palestine), et d'autres cas provenant d’Égypte, du Liban, de Libye et de Syrie.
Résumé : Publié dans le cadre de l'exposition Hip Hop, du Bronx aux Rues Arabes organisée par l'Institut du Monde Arabe en 2015. L'ouvrage est divisé en trois parties : la naissance d'un mouvement, une nouvelle esthétique, le rap et la société. Les éditeurs abordent le hip-hop non pas comme un simple genre mais comme une esthétique, un mode de vie en perpétuelle évolution et une transformation continue. Dans la préface, le Président de l'Institut du Monde Arabe remarque le recours des jeunes générations arabes au hip hop comme moyen d'exprimer leur frustration face aux réalités actuelles et de faire part de leurs aspirations. L'ouvrage comprend des articles de plusieurs auteurs couvrant divers sujets et aspects de l'histoire du hip-hop et de son adaptation par des artistes arabes contemporains.
Résumé : Analyse le rôle des chants patriotiques, nationalistes et révolutionnaires dans la lutte pour la libération de la Palestine, en abordant les chants comme un registre de la dynamique changeante de la lutte palestinienne et des diverses populations et démographies impliquées dans cette lutte à différents stades de l'histoire du pays. Les thèmes des chansons comprennent la lutte pour la libération, le rêve de l'unité et de la solidarité arabes et la lutte pour les droits des réfugiés. Les chansons sont classées en trois phases historiques. La première phase est marquée par le soutien croissant au panarabisme, la montée de la guérilla palestinienne et la scène underground de la fin des années 1960 et des années 1970. La deuxième phase comprend les chansons produites par des non-Palestiniens après la grande défaite de 1967. La troisième phase couvre les chansons qui ont accompagné la première Intifada (1987-93). Dans l'ensemble, les chansons de résistance ont subi de nombreuses transformations tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et au-delà. Les musiciens et les artistes ont délaissé les productions soutenues par l'État pour se tourner vers les scènes clandestines en Palestine et parmi les populations déplacées. Aujourd'hui, les chants de résistance et les chants patriotiques palestiniens ont été largement diffusés et sont devenus un élément fondateur de la culture populaire arabe et palestinienne.
Résumé : Présente des photographies mettant en scène des rappeurs, des artistes de spoken word et des musiciens palestiniens, ainsi que des photos des espaces urbains plus larges dans lesquels s'épanouit la scène musicale palestinienne alternative. Le photographe a suivi les musiciens dans leur vie quotidienne et a capturé des aspects de leur activité. Les photographies sont parfois accompagnées de brefs commentaires écrits et de citations ou de paroles de poètes et d'artistes palestiniens et d'activistes israéliens. Les artistes hip-hop présentés sont Saz (Sameh Zakout), Boikutt (Jad Abbas), Shaana Streett, Mahmoud Jrere de DAM, et des membres de MWR, WE7 et G-Town. Parmi les autres artistes non hip-hop figurent Amal Murkus et Said Mourad (fondateur du Sabreen Band).
Résumé : Cet ouvrage présente les œuvres, le répertoire et le style de la compagnie de musique et de danse mauritanienne Groupe El-Ouali, et les situe dans le paysage plus large de la résistance culturelle en Mauritanie dans les années 1970 et du mouvement de libération mené par le Front Polisario. Le Groupe El-Ouali, formé de musiciens amateurs et de militants, donnait des concerts et diffusait sa musique sur cassettes. Le livre couvre des styles de danse tels que la danse de guerre Dance de ausred, qui a été exécutée pendant le mouvement de résistance mené par le Front Polisario contre l'occupation espagnole du Sahara, et La touiza, une danse de femmes. Le livre comprend également les paroles d'une sélection de chansons du Groupe El-Ouali traduites en français. Les chansons expriment les thèmes de la révolution et de l'indépendance, ainsi que les relations avec la terre, l'identité nationale et les valeurs du mouvement nationaliste.
Résumé : Analyse les vidéoclips Ṣawt al-ḥurriyyaẗ (La voix de la liberté), Yā al-mīdān (O Tahrir Square), et Iṯbat makānak (Stand your ground) du groupe égyptien Cairokee. Les trois vidéoclips ont été publiés au cours de l'année qui a suivi l'éclatement de la révolution égyptienne le 25 janvier 2011, et chacun d'entre eux reflète l'humeur populaire accompagnant les différentes phases de la révolution. La création et la réception de sens à travers ces vidéos musicales sont le produit des paroles, de la musique et d'autres ressources sémiotiques telles que les indices visuels, les photographies, les angles de caméra, le cadrage, la portée des plans et le regard. La conception visuelle de chaque vidéo musicale est examinée pour montrer comment le discours multimodal est formé par l'emploi de divers modes visuels, verbaux et musicaux. Enfin, la présence et l'action des femmes dans les trois vidéoclips sont analysées selon le même modèle analytique.
Résumé : Documente la montée en popularité du raï et des musiques kabyles parmi les jeunes Algériens au pays et dans les diasporas, couvrant les origines et le développement initial du raï au début du XXe siècle et documentant sa popularité dans les années 1970 et 1980. Le raï est un genre hybride qui fusionne la poésie arabe et bédouine et incorpore des instruments locaux et occidentaux. Les textes des chansons de raï peuvent être classés en deux catégories : le raï propre, qui raconte des histoires d'amour, et le raï sale, qui traite des désirs sexuels interdits, de l'alcoolisme et de l'aliénation. Au début de la guerre civile algérienne en 1991, le raï est devenu l'un des champs de bataille, et si le raï lui-même n'était pas politique, il l'est devenu dans la mesure où il représente des classes sociales marginalisées à travers l'expression de thèmes jugés tabous ou contraires à l'éthique par la société ou les autorités politiques. Pendant la guerre civile, les artistes de raï ont été interdits et certains ont été assassinés par des groupes de guérilla religieuse. Une étude de cas importante est présentée dans la chanson El harba wayn ? (Fuir mais où ?) de Cheb Khaled, qui est devenue l'hymne des manifestants pendant la crise politique de 1988.
Résumé : Une collection complète de paroles de chansons du groupe marocain Nās al-Ġīwān, compilée par l'un de ses membres. La préface comprend des informations clés sur le groupe et présente un point de vue critique sur les opinions de divers commentateurs sur le phénomène des Nās al-Ġīwān, leur carrière musicale et leur popularité au Maroc. Formé dans les années 1960, le groupe a accompagné et contribué au mouvement culturel, artistique et politique qui se développait au Maroc. Les années 1960 et 1970 ont été marquées par un mouvement de contestation populaire grandissant que les Nās al-Ġīwān ont marqué par leur contribution lyrique et musicale. Cependant, il ne faut pas réduire la production artistique du groupe à un message politique. Nās al-Ġīwān a fusionné des éléments musicaux et lyriques appartenant à quatre cultures - africaine, arabe, amazighe et saharienne - fournissant une étude de cas sur la manière de récupérer correctement le patrimoine et l'identité musicale et culturelle. Le concept d'un dictionnaire de termes Nās al-Ġīwān est présenté.
Résumé : Aborde les chansons politiques des années 1960 à 1980 en tant qu'expressions de la conscience arabe contemporaine. La différence entre les élites intellectuelles arabes qui alimentent le mouvement culturel conscient et les masses arabes qui suivent avec peu d'esprit critique est explorée. Les chansons politiques qui ne se contentent pas d'honorer du bout des lèvres les élites intellectuelles, mais qui s'engagent et expriment la souffrance réelle du peuple, sont mises en évidence, en faisant la distinction entre les chansons progressistes (al-aġānī al-taqaddumiyyaẗ) des personnes politiquement et socialement engagées et les chansons politiques (al-aġānī al-siyāsiyyaẗ) des États autoritaires et de la droite arabe. Des études de cas du Maroc (Nās al-Ġīwān), de la Tunisie (Aṣḥāb al-Kalimaẗ), de l'Irak (Firqaẗ al-Ṭarīq) et de l'Égypte (al-Šayẖ Imām) sont incluses.
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