Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Adeline Rosenstein & Baladi pour leur bande déssinée Décris-ravage, Troisième épisode.
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Philippe Lefait, Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs que l‘on a rarement l’occasion d’ y entendre, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.
Adeline Rosenstein, d’origine allemande, a grandi à Genève, étudié à Jérusalem et Berlin, et travaillé entre Buenos Aires, Berlin et Bruxelles. Elle s’intéresse et se forme au jeu d’acteur et à la mise en scène tout en étudiant parallèlement l’histoire des religions et la sociologie. A l’image de Décris-Ravage, qu’elle a écrit et mis en scène, Adeline Rosenstein développe depuis plusieurs années une forme de théâtre documentaire.
Baladi est un vieux compagnon de route des éditions Atrabile, et un des piliers de la scène « indé » genevoise et, plus largement, francophone. Sa bibliographie impressionnante l’a également mené chez des éditeurs comme Delcourt, L’Association ou The Hoochie Coochie.
Décris-Ravage, est une pièce de théâtre de la mouvance « théâtre documentaire » écrite et mise en scène par Adeline Rosenstein et devenue, avec la complicité de Baladi, une bande dessinée à nulle autre pareille. Série au long cours (six volumes prévus), elle aborde la question de Palestine sans manichéisme ni ornières, et explore, de façon inédite, les relations Occident- Moyen Orient.
Dans la forme, la gageure reste de mettre en dessins une pièce de théâtre sans image ; dans le fond, il s’agit de comprendre « comment on est arrivé là », en se basant sur divers témoignages, mais aussi des œuvres littéraires et un vrai travail de recherche historique. Bien plus qu’une simple œuvre militante, Décris- Ravage est aussi un objet artistique passionnant et nécessaire.
Ce troisième volume, aborde, entre autres choses, la guerre de Crimée, la cartographie des territoires, les premières photographies de la Palestine, la construction du fameux « mur », et celle d’un kibboutz à travers les témoignages de ses fondateurs…
Animé par Bernard Magnier
Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection Lettres africaines aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.
Lu par Léon Bonnaffé
Léon Bonnaffé s’est notamment formé à l’école du Théâtre national de Strasbourg. Auteur et interprète, cet explorateur de formats novateurs s’est entre autres distingué avec Un dimanche à…, balade littéraire vers un lieu tenu secret, une commande du Centre des Monuments nationaux créée en mars 2016 et, en janvier 2017, avec Un léger contretemps, spectacle seul en scène donné au théâtre de l’Opprimé. Fin 2017, lauréat de l’appel à projet pour le « Fond podcast natif» lancé par France Culture et la SACD, il écrit la fiction sonore Hasta dente !
Vente et dédicaces du livre à l’issue de la rencontre.
Décris-ravage :Décrire la Terre sainte dans sa modernité
Décris-ravage :Décrire la Terre sainte dans sa modernité
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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