Initiative conjointe de l’Institut du monde arabe et de la Maison européenne de la photographie la première édition de la biennale des photographes du monde arabe contemporain développera un panorama singulier des photographes contemporains qui opèrent depuis le début des années 2000, dans - et sur - le monde arabe.
La Biennale des photographes du monde arabe contemporain est une initiative conjointe de l’Institut du monde arabe et de la Maison européenne de la photographie. Cette première édition développera un panorama singulier des photographes contemporains qui opèrent depuis le début des années 2000, dans - et sur - le monde arabe. Reposant avec l’Institut du monde arabe et la Maison européenne de la photographie sur une complémentarité de compétences, l’événement se déploiera entre ces deux grandes institutions, proches et séparées par la Seine.
D’une rive à l’autre, l’IMA et la MEP constitueront les deux pôles géographiques d’un parcours le long duquel le visiteur découvrira plusieurs expositions, présentées dans des galeries privées et des espaces publics partenaires de la manifestation (Cité des arts, Mairie du IVème arrondissement, association Graine de photographe, Galerie Basia Embiricos, Galerie Photo 12, Galerie Binôme).
La Biennale réunira des œuvres signées d’artistes originaires des pays arabes en dialogue avec des travaux de photographes occidentaux. Autant de visions d’une région du monde plurielle et vivante, rayonnant au-delà de ses frontières. Cette manifestation a pour ambition de devenir un rendez vous important pour la photographie contemporaine.
Pour la première édition de la Biennale des photographies du monde arabe l’IMA choisit de monter une exposition collective. Nommée Histoire(s) contemporaine(s), elle met en perspective les œuvres d’une trentaine d’artistes photographes, émergents et confirmés, investissant avec pertinence une question, un sujet suscité par ce vaste territoire. Originaires des pays arabes et européens, les artistes en présence font preuve d’une grande mobilité. Ils ont cette impérieuse nécessité d’aller à la rencontre de leur sujet, de poser leur regard là où ils le veulent, parfois bien au-delà de tout territoire familier. Ne cherchant ni l’exhaustivité, ni la mise en avant de particularismes susceptibles de caractériser la pratique de la photographie au sein des pays arabes, l’exposition privilégie les regards d’auteurs. Mehdi Medacci et Lazare Djeddaoui en Syrie, Amélie Debray en Palestine, Diana Matar en Libye, Hicham Gardaf à Tanger sont plus que de simples témoins. Ils investissent pleinement leur sujet et privilégient la série à l’œuvre unique. Leurs images touchent à l’histoire politique et sociale récente des pays arabes, et contiennent en elles toutes les mutations et les contradictions en présence.
Le public découvrira ainsi la richesse et la diversité des points de vue de ces artistes opérant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du monde arabe. Menant un véritable travail d’écriture visuelle et mettant leur œil à distance, ils s’inscrivent dans cette tendance contemporaine de la photographie mêlant l’art au document.
Au travers de plusieurs thématiques telles que Paysages, Intérieurs, Identités, Mémoires et récits, c’est simultanément l’histoire de la photographie et l’histoire des individus et des sociétés que l’on convoque ici.
Coordination générale : Claude Mollard et Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie.
Commissariat : Gabriel Bauret, écrivain et critique d’art, Géraldine Bloch, chargée d’expositions, IMA.
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