En 1998, Cheikh Sidi Bémol enregistre un premier disque étonnant de fraîcheur. Neuf albums plus tard, il surprend toujours par la créativité et la diversité de son univers…
En 1998, Cheikh Sidi Bémol, pseudo derrière lequel se cache le compositeur-musicien-caricaturiste Hocine Boukella, enregistre un premier disque étonnant de fraîcheur, inclassable avec ses sonorités bédouines, blues, traditionnelles et rock.
Dans le cadre de l'exposition Aventuriers des mers, de Sinbad à Marco Polo
Ses complices marqueront la scène musicale algérienne : Youcef Boukella son frère, bassiste et fondateur de l’Orchestre national de Barbès, Kamel Tenfiche et Khliff Miziallaoua, Amazigh Kateb, Karim Ziad ou encore Michel Alibo.
Neuf albums plus tard, Hocine surprend toujours par la créativité et la diversité de son univers. Du « gourbi rock » des débuts à l'exploration des liens entre musique algérienne et tzigane (Afya, 2014), en passant par le berbéro-celtic groove (Paris-Alger-Bouzeguène, 2010) ou les Chants marins kabyles (Izlan Ibahriyen, 2013), il brasse les musiques du Maghreb et du Monde, créant des fusions originales, modernes et émouvantes d'authenticité, toujours ancré dans le monde qui l’entoure. Ainsi, pour ses dernières compositions, outre son compère de longue date l'excellent guitariste Abdenour Djemaï, c'est à la jeune génération montante qu'il a fait appel : Damien Fleau, Maxime Fleau et Jean Rollet-Gérard, sortis de l’École Didier Lockwood. Voguant sur plusieurs genres musicaux (jazz, world, électro, rock), c'est avec talent et passion qu'ils se mettent au service de la musique de Sidi Bémol tout en y insufflant un groove irrésistible.