Spectacles

Piaf et les chants du Maghreb

  • 15 mai 2015
Piaf et les chants du Maghreb
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Saad Eddine El Andaloussi et Josette Khalifa, D.R.

Edith Piaf, la Berbère ? La Môme avait en effet des origines amazighes par sa grand-mère paternelle Aïcha. C’est le point de départ de la création par Josette Kalifa de ce spectacle : il se construit, à travers l’art populaire de la chanson, comme un tissage entre les cultures françaises et maghrébines. Associant le répertoire de Piaf, icône de "la chanson française", et le répertoire judéo-arabe et maghrébin, ce tissage en miroir met en évidence leurs similitudes, dans le rythme et dans la mélodie. « Piaf et les chants du Maghreb » est une manière de réaffirmer l'attachement émotionnel, culturel et historique qui relie les peuples de la Méditerranée et la France.

Pour cela, deux artistes au chant : Saad-Eddine Elandaloussi, directeur artistique du spectacle, pianiste et chanteur est né à Alger, berceau de la çan’a, une des plus importantes écoles de l’art arabo-andalou. Josette Kalifa, héritière des grandes interprètes qui ont marqué la chanson populaire traditionnelle française, est porteuse de cette double culture franco-maghrébine par sa mère juive tunisienne et son père juif algérien. Elle n’a de cesse de mettre en évidence le lien entre les musiques du Maghreb et la chanson française.

Le tissage se fera également par la présence sur scène d’un orchestre composé d’illustres musiciens algériens :

  • Noureddine Aliane au oud. Très jeune, il rejoint la célèbre association de musique andalouse « Essoundoussia » avec laquelle il obtient à deux reprises le premier prix du festival « Printemps andalous » en 1988 et 1989. Il a joué, au oud, à la mandoline et à la mandole, dans les salles les plus prestigieuses en France (Olympia, théâtre le Ranelagh, théâtre de la ville, théâtre du châtelet, théâtre des champs Elysées, Unesco, Institut du monde arabe) comme à l’étranger.
  •  Khaled Rezkallah Bensaid à la mandoline, 1er prix du Festival international de mandoline au Maroc.
  • Saïd Katbabi au violon et Yousri Ghiat à la derbouka, tous deux issus des meilleures écoles de musique algériennes. Ils ont accompagnés, tant en France qu’à l’étranger, des artistes issus de la tradition arabo-andalouse ainsi que des artistes occidentaux.

Au programme des chansons d’Edith Piaf, de Reinette l’Oranaise, Meriem Abed, Line Monty, ainsi que des chants du répertoire malouf constantinois et du répertoire arabo-andalou.

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