Carte blanche à Ariel Wizman : chants judéo-arabes
Avec la participation exceptionnelle de Bayane Belayachi et de Pinhass Cohen
Sous la houlette d'Ariel Wizman, une soirée musicale et festive pleine de surprises, qui réunira Pinhass Cohen, icône de la musique juive marocaine, Bayane Belayachi, la « Diva de la nouba gharnatie », et un orchestre de six musiciens.
Bayane Belayachi
Bayane Belayachi compte parmi les femmes qui excellent dans le chant arabo-andalou. Elle s’est imposée dans le paysage musical marocain comme une ambassadrice de la musique gharnatie et de la pluralité musicale marocaine.
Née à Oujda dans une famille de mélomanes, très tôt en contact, grâce à ses parents, avec la musique arabo-andalouse traditionnelle, elle s’illustre dès l’enfance dans sa ville natale, au sein de l’association Al Moussilia, à l’occasion de nombreuses manifestations culturelles.
Marquant de son empreinte ce patrimoine musical par sa voix sublime et son jeu subtil de la mandoline, la « Diva de la nouba gharnatie » a représenté le Maroc dans de nombreux pays, dont l’Algérie, le Bahreïn, la Syrie, la Jordanie, les Emirats arabes unis, le Portugal, l’Angleterre, la France, la Belgique, l’Azerbaïdjan. Elle est par ailleurs, depuis 2006, professeure d’éducation musicale.
Très attachée au renouvellement du patrimoine musical andalou, Bayane Belayachi a signé une fusion gypsi-gharnati avec le groupe Chico & Gypsies au Festival international du raï, et s’efforce de moderniser son art en le fusionnant avec d’autres styles, pour toucher un plus large public.
Bayane Belayachi en concert
Pinhass Cohen
Chanteur de chaâbi et légende de la scène populaire marocaine, Pinhass Cohen est né à Casablanca dans une famille originaire de Fès. Il poursuit des études d’ingénieur, mais son amour de la musique l’entraîne vers le monde de l’art ; il va révolutionner le paysage artistique des années 1980 et 1990, devenant la star des fêtes de mariage, au Maroc et même à l’étranger, se démarquant par son style festif et son élégance naturelle.
Sa spécialité est bien la chanson populaire et le chgouri, genre musical que caractérisent son rythme rapide, sa musique dansante et ses paroles audacieuses qui chantent l’amour, le déracinement et la nostalgie de la belle époque andalouse, avant que n’en soient expulsés juifs et musulmans.