3 chorégraphes contemporains
Hadra, Alexandre Roccoli, 2017
| Salle du Haut Conseil
Alexandre Roccoli fait dialoguer la danse contemporaine avec des formes traditionnelles et des rituels ancestraux.
Ces interactions entre passé et présent s’incarnent également dans les rencontres explosives qu’il agence entre les musiques électroniques et des phénomènes de transe plus archaïques.
Pour Hadra, solo créé au Palais de la Porte Dorée, Alexandre Roccoli puise son inspiration à la source de danses de possession telles qu’elles ont pu apparaître au Maroc notamment dans les confréries gnaoua mais aussi dans certaines cultures contemporaines plus urbaines, du hip hop à la house music. En jouant avec la répétition des mouvements et des sons, Alexandre Roccoli produit une esthétique circulaire, hypnotique et magnétique où le corps est saisi par les vertiges de la danse.
Distribution
- Direction artistique et composition : Alexandre Roccoli
- Danseur : Yassine Aboulakoul
- Musique & son : Benoîst Bouvot
- Coproduction : CCN de Roubaix, Scène nationale de Chalon-sur-Saône (Festival Instances), La Briqueterie CDCN et le Manège Scène Nationale de Reims
- Soutiens : DRAC Auvergne-Rhône-Alpes / la Région Auvergne-Rhône-Alpes / la Ville de Lyon
Heroes, prélude, Radhouane El Meddeb, 2015
| Auditorium
Radhouane El Meddeb a été artiste associé du CENTQUATRE-PARIS de 2011 à 2017. Ses créations font l’objet de tournées internationales. C’est du temps passé à observer les danseurs s’entraînant librement dans les espaces ouverts du CENTQUATRE-PARIS, qu’est né le désir de Radhouane El Meddeb de travailler avec certaines de ces formidables énergies et singularités.
Créé au Panthéon en avril 2015, Heroes, prélude est le premier volet de son projet chorégraphique Heroes, une danse exutoire sous haute tension rythmée par les vagues répétitives de la musique de Ravi Shankar et Philip Glass.
Issus de pratiques extrêmement variées (jazz, hip-hop, freestyle, breakdance…) et impliqués totalement dans le spectacle, ces héros viennent confronter leurs divers univers à celui de la danse contemporaine et à l’écriture du chorégraphe. Leurs corps et leurs gestes, pourtant très différents se rencontrent, s’imbriquent et s’harmonisent. Prisonniers d’un grand carré noir au sol, ils s’échappent grâce à une folle énergie créatrice.
Distribution
- Conception et chorégraphie : Radhouane El Meddeb
- Collaboration artistique : Moustapha Ziane
- Avec : Aston Bonaparte, William Delahaye, Arnaud Duprat, Kim Evin, Annabelle Kabemba, Smaïl Kanouté, Brice Rouchet, Dimitri Vandal, Youness Aboulakoul
- Production : La Compagnie de SOI ; le CENTQUATRE-PARIS
- Coproduction : Festival de Marseille_danse et arts multiples ; Le Ballet National de Marseille – CCN ; Houdremont, Scène conventionnée - La Courneuve ; La Villette ; CCN de Créteil et du Val-de-Marne/ Compagnie Käfig
- Soutiens : DRAC Ile-de-France ; Ministère de la Culture et de la Communication (subvention : aide aux compagnies chorégraphiques)
Mother Tongue, Pierre Geagea, 2014
| Auditorium
Pierre Geagea est un danseur et chorégraphe libanais qui développe des moyens d’expression œuvrant pour le mariage de la danse à la langue des signes.
Mother Tongue est le premier spectacle solo de Pierre Geagea, dans lequel il allie le caractère frénétique de son art, la danse contemporaine, à la douceur de son langage, la langue des signes. L’objectif du danseur libanais est pour lui d’ériger un pont entre le monde des sourds et celui des entendant.
Distribution
- Chorégraphie : Pierre Geagea
- Direction artistique : Nadim Deaibes
- Musique Live : Sharif Sehnaoui et Tony Elieh
Pour en savoir plus :
Dans le cadre du Printemps de la danse arabe
À l’initiative de l’Institut du monde arabe, plusieurs théâtres se sont unis pour programmer ensemble le premier festival de danse arabe à Paris : Chaillot – Théâtre national de la Danse, l’Atelier de Paris – CDCN / Festival JUNE EVENTS, le CND Centre national de la danse et le CENTQUATRE-PARIS.
L’enjeu du Printemps de la danse arabe est de programmer ensemble des spectacles de danse et des résidences, d’organiser des tables rondes sur le thème du corps comme forme d’expression artistique et citoyenne, et de programmer du cinéma, l’ensemble de cette programmation étant en lien avec le monde arabe de façon très large, en tissant des liens verticaux et horizontaux à tous niveaux.