La table ronde « la danse comme geste citoyen » débutera par Unstoppable, une performance dansée (work in progress) de Yara Al Hasbani, chorégraphe syrienne.
Avec les chorégraphes :
- Radhouane El Meddeb, artiste associé 2011-2017 du CENQUATRE-PARIS.
- Yara Al Hasbani, chorégraphe syrienne membre de l’Atelier des artistes en exil.
Et avec :
- Rosita Boisseau, critique de danse au journal Le Monde et à Télérama. Auteur de « Panorama de la danse contemporaine » (éditions Textuel, 2006).
Animée par :
- Béatrice Boldrin, chercheuse en danse
Yara Al Hasbani poursuit ses études de danse à Paris VIII, tout en travaillant à de nouvelles créations qui reflètent et commentent la réalité syrienne actuelle et traduisent son engagement personnel contre la dictature de son pays. Réfugiée, elle est membre de l’Atelier des artistes en exil.
Unstoppable est une proposition de solo de 12 min ayant pour décor une porte qui figure l’entrée dans une nouvelle vie : l’exil. Les débuts peuvent être chaotiques et traumatisants. La danseuse hésite à se lancer dans l’aventure : franchir la porte exige de prendre confiance en soi.
En collaboration avec l’Atelier des artistes en exil
L'Atelier des artistes en exil, structure unique en France, a pour mission d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner au regard de leur situation et de leurs besoins administratifs et artistiques, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec des professionnels afin de leur donner les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer.
Dans le cadre du Printemps de la danse arabe
À l’initiative de l’Institut du monde arabe, plusieurs théâtres se sont unis pour programmer ensemble le premier festival de danse arabe à Paris : Chaillot – Théâtre national de la Danse, l’Atelier de Paris – CDCN / Festival JUNE EVENTS, le CND Centre national de la danse et le CENTQUATRE-PARIS.
L’enjeu du Printemps de la danse arabe est de programmer ensemble des spectacles de danse et des résidences, d’organiser des tables rondes sur le thème du corps comme forme d’expression artistique et citoyenne, et de programmer du cinéma, l’ensemble de cette programmation étant en lien avec le monde arabe de façon très large, en tissant des liens verticaux et horizontaux à tous niveaux.