Terminé
21 janvier 2021

La langue arabe comme composante de l'histoire de France

la langue arabe est un corps vivant qui a su évoluer dans le temps et l’espace. Grâce aux moyens technologiques, c'est aujourd’hui une langue dynamique, mondialisée. Mais en France, ses défenseurs ne sont qu'une minorité.

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Ceux qui s’accordent à dire que la Langue arabe est un trésor de la République et qu’il faudrait l’enseigner dès le primaire sont une minorité peu audible. Leur parole courageuse est « couverte » par  celle des politiciens, notamment ceux de l’extrême droite, selons lesquels la langue arabe est celle du Coran : une langue rétrograde, un médium porteur d’extrémisme. C’est cette vision orientalisante qui fait obstacle à l’admission de l’arabe dans l’école de la République et, au-delà, dans toute la société. Or, la langue arabe est un corps vivant qui a su évoluer dans le temps et l’espace. C'est aujourd’hui, grâce aux moyens technologiques une langue dynamique et mondialisée.  

Avec :

  •     Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe, ancien ministre français de la Culture et de l'Éducation nationale. Il vient de publier La Langue arabe, trésor de France (Le Cherche-Midi, 2020), un manifeste pour la langue arabe qu'il considère comme l'une des richesses de la France;
  •     Nabil Wakim, journaliste, essayiste auteur de l’essai L'Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France (Le Seuil, 2020);
  •     Jean-Baptiste Brenet, professeur d'histoire de la philosophie arabe à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne,  auteur de nombreux travaux sur Averroès dont Je fantasme : Averroès et l’espace potentiel (Verdier, 2017) ou Averroès l'inquiétant (les Belles Lettres, 2015).    

Séance animée par Nada Yafi, directrice du Centre de langue et de civilisation arabes de l'Institut du monde arabe.