Est-il possible pour les États arabes de soutenir les Palestiniens tout en poursuivant leur rapprochement avec Israël ? Qu'en pensent les populations arabes ? Le monde arabe est-il solidaire avec la Palestine et avec Gaza ?
En 1978, les accords de Camp David fixaient un cadre aux relations diplomatiques entre Israël et l’Égypte. Seize ans plus tard, la Jordanie normalisait ses relations avec Israël. En 2020, la signature des accords d’Abraham reconfigurait la relation entre Israël et les pays arabes, en actant un rapprochement avec trois premiers États signataires : Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc.
Depuis l’attaque du 7 octobre et la guerre qui s’en est suivie, la cause palestinienne est de nouveau sur le devant de la scène, ravivant les manifestations populaires propalestiniennes dans plusieurs pays arabes, souvent à rebours des positions plus prudentes des autorités de ces pays.
D’autres acteurs s’impliquent dans les dynamiques de cette guerre : l’Arabie saoudite conditionne la normalisation de ses relations avec Israël à un cessez-le-feu à Gaza et à la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. Le Qatar s'impose également en acteur majeur de la médiation : c'est à Doha qu'ont lieu aujourd’hui la majorité des négociations, et avec Doha que l'Égypte négocie une trêve à Gaza.
Est-il possible pour les États arabes de soutenir les Palestiniens tout en poursuivant leur rapprochement avec Israël ? Qu’en pensent les populations arabes ? Quelle solidarité aujourd’hui avec la Palestine, dans le monde arabe et au-delà ?
Pour recevoir toute l'actualité de l'Institut du monde arabe sur les sujets qui vous intéressent
Je m'inscris