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Présidence
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Retranscription de l’interview de Jack Lang sur Medi1 Radio Le 17 novembre 2019 avec la journaliste Mounia Belarbi
Jack Lang, l’homme politique français, l’homme de culture, et surtout le Président de l’IMA est le parrain du festival Dunes électroniques cette année.
Jack Lang, tout le monde s’en souvient, vous êtes à l’origine de la Fête de la musique. C’était en 1982, vous étiez ministre de la Culture, c’était le 21 juin et ça se passe chaque année depuis, et c’est un événement planétaire.
Jack Lang, amoureux de la musique, et même de la musique électronique. Qu’est ce qui vous plait dans cette musique-là ?
- « C’est une musique que j’aime depuis longtemps. C’est une musique répétitive que l’on retrouve paradoxalement dans les musiques traditionnelles. J’aime beaucoup les musiques traditionnelles aussi. Je pense notamment aux musiques traditionnelles marocaines. Ce type de musique vous plonge dans une sorte d’ivresse. Elle est une musique à danser, à partager et communier. Ces musiques ont longtemps été diabolisées en France, et on comprend aujourd’hui que ces musiques du présent sont aussi des musiques de la paix, de l’amitié et de la tolérance. »
Pourquoi ce décor pour le festival des Dunes électroniques ? C’est un décor de rêve mais pourquoi le désert ?
- « Les initiateurs de ce festival l’ont imaginé ainsi. Je suis associé à l’événement depuis son origine. Il a été interrompue pendant deux ans et a repris avec une grande vigueur. J’en suis de nouveau le parrain et je m’en réjouis. Ce festival est un moment de rêve, de bonheur. Il a lieu dans un paysage magique, inouï, avec des personnes venant de très nombreux pays. On voit des jeunes qui accourent de partout et c’est magnifique. »
Qu’est-ce que ça dit de la Tunisie et de son image ?
- « La jeunesse tunisienne est attachée à un désir de vivre. En ce moment, il y une transition avec un nouveau président. Il reste à former un gouvernement et espérons qu’il soit actif et respectueux de la diversité tunisienne, et capable de donner à la Tunisie un développement économique et social. Cet événement arrive à point nommé. Il est l’opportunité pour la jeunesse de dire à ses dirigeants qu’elle espère un développement et un élan nouveaux pour la Tunisie. »