Coulisses
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par
Lamia Zegrir

Nouba #4, le rendez-vous IMA des -30 ans

Retour sur une soirée de fête… et d'organisation!

5 décembre 2017 à l’Institut du monde arabe : la 4e soirée Nouba dédiée aux moins de 30 ans bat son plein. Un moment festif, qui réunit comme les précédentes éditions des centaines d'amoureux de la culture. Articulée autour de l’exposition « Chrétiens d’Orient » cette 4e Nouba regorge de belles surprises et d'animations. Récit de ce temps fort plein d'effervescence, que j'ai eu la chance de coordonner avec l'aide d'autres jeunes ambassadeurs de l’IMA.

18H30. Les invités commencent à affluer par petites vagues et débutent leur périple culturel. Grande première pour moi, je participe à l'organisation de la soirée : tant de responsabilités dans une si grande institution fait naître une certaine pression… Heureusement, une équipe solide et dynamique m’accompagne dans l’aventure.

19h. C'est la vrai levée de rideau, tout selance progressivement. A l’entrée, deux jeunes ambassadeurs accueillent les arrivants et les renseignent sur les différents temps de la soirée. La flamboyante Sibylle Belaud, de sa douce voix, prodigue des conseils via les haut-parleurs et guide nos invités. L'ensemble des jeunes ambassadeurs veille à ce que les artistes soient bien installés. Notre ami Rakkid (Les Gribouillages de Rakkid) s'est établi non loin du Vinyl Market, à côté de la cafétéria. Son animation attire les curieux : sauriez-vous reconnaître à quel texte – Bible ou Coran – appartient la citation exposée ? Rakkid répond toujours présent : il était déjà là lors de la 2e Nouba. Du côté de l’exposition phare du moment, « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire », les visiteurs sont nombreux.

Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe, en compagnie du DJ Léon Kaisala alias Mister Mojo, lors de la 4e soirée Nouba à l'IMA, 5 décembre 2017.

© Mariana Vasquez Matamoros

20h30 : J’arpente les couloirs et escaliers de l’IMA, au fil des missions dont me chargent Soufiane Bencharif et Sofie Puel, les deux pilotes du projet, sans qui cette soirée devenue emblématique ne serait pas un franc succès. Je finis par connaître coins et recoins de l’IMA.

On m’annonce que le conteur a pris ses quartiers au musée. Curieuse, je m’y rends. A peine suis-je arrivée que je me laisse transporter par la douceur de ses dires. Merci à Kamel de nous avoir fait voyager bien que nos deux pieds soient restés sur Terre. Perdus à des kilomètres de la réalité, nous redevenons tous des enfants… le temps d’un conte. Appelée par le devoir, je repars dans ma folle course. Un brouhaha de couloirs me parvient : la troupe de Dabké à Paris donne une représentation dans le hall d’entrée. Les visiteurs sont déjà attroupés. De mes 1,60 m, je n’entrevois que les costumes bariolés et teintés d’or des danseurs. Pas de panique, une seconde représentation est à l’ordre du jour.

 En parallèle, ambiance terrible au 9e étage, dans la salle du Haut Conseil. Sur des rythmes de Micro et d’electro, les plus téméraires se risquent à quelques pas de danse. Mister Mojo donne le la, accompagné du Gala Electronique. Un peu plus tard, le label Le Sofa reprend les rênes pour déchainer les foules : les Gordon prennent place jusqu’au bout de la soirée.

La plus belle des scènes qui me revient à l’esprit ? Celle des danseurs de la troupe Dakbé à Paris invitant l’ensemble des convives à s’initier à cet art libanais. Voir autant d’inconnus et inconnues se donner la main et partir à la découverte des rudiments de cette danse faisait rayonner de mille feux la salle du Haut Conseil. 

Le but de la Nouba est celui décrit par ces quelques lignes : découvrir, partager, et passer un moment d’enrichissement unique dans un des plus beaux lieux de Paris.

4e soirée Nouba à l'IMA, 5 décembre 2017, salle du Haut-Conseil.

© Mariana Vasquez Matamoros

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