Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière.
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Philippe Lefait, Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs que l‘on a rarement l’occasion d’y entendre, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.
Avec Kadhim Jihad Hassan.
Né au Sud de l'Irak en 1955, Kadhim Jihad Hassan est poète, traducteur, critique littéraire et professeur des universités au département d'études arabes à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) à Paris. Il a publié plusieurs essais et recueils de poèmes, en arabe et en français, notamment : Chants de la folie de l'Etre et autres poèmes (Tarabuste, 2001) et Le Roman arabe (1834-2004) : bilan critique (Sindbad/Actes Sud, 2006). Il a traduit et présenté Le Livre des prodiges, anthologie des Karâmât des saints de l'islam (Sindbad/'Actes Sud, 2003). Parmi ses traductions en arabe figurent La Divine Comédie de Dante, Un captif amoureux de Jean Genêt, les poésies complètes d'Arthur Rimbaud, et des écrits philosophiques de Gilles Deleuze et de Jacques Derrida.
Et Khaled Osman, traducteur et romancier
Né en Egypte mais ayant grandi en France, il s’est toujours intéressé à la littérature arabe.
Il s'est d'abord fait connaître comme traducteur littéraire d'arabe en français, traduisant des auteurs égyptiens confirmés comme Naguib Mahfouz et Gamal Ghitany ou plus jeunes comme Ahmad Abokhnegar et Nael Eltoukhy, mais aussi des auteur(e)s originaires d'autres pays arabes comme Sahar Khalifa (Palestine), Inaam Kachachi (Irak), Raja Alem (Arabie Saoudite), Nihad Sirees et Samar Yazbek (Syrie) ou Ali al-Muqri (Yémen). Plusieurs de ses traductions ont été récompensées par des prix.
Ce n'est qu'après un long parcours de traducteur qu'il s'est lancé dans l'écriture, avec deux romans: Le Caire à corps perdu (2011) et La Colombe et le moineau (2016), tous deux publiés aux éditions Vents d'ailleurs.
Animé par Christophe Ayad, rédacteur en chef du service international du journal Le Monde.
Christophe Ayad est grand reporter, rédacteur en chef International du journal Le Monde. Spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, il connaît ces régions de l'intérieur et en fournit des analyses sans concession qui lui valent la reconnaissance de ses pairs et de ses lecteurs.
Il a publié notamment Géopolitique de l'Égypte et Reporter de frontières et a reçu le Prix Albert Londres en 2004.
Lu par Raymond Hosni, comédien
Comédien libanais, très attaché aux écritures contemporaines, Raymond Hosni travaille entre Beyrouth, Bruxelles et Paris depuis près de 20 ans et réside depuis 2007 en France. Récemment, il a notamment joué pour Melchior Delaunay (Zone de Combat de Hugues Jallon) et Adel Hakim (La pomme et le couteau) et pour Sulayman El Bassam (Richard III une tragédie arabe). Il a également tourné pour le cinéma et la télévision, dans de nombreux courts et longs métrages.
Et par Léon Bonnaffé, comédien
Léon Bonnaffé s’est notamment formé à l’école du Théâtre national de Strasbourg. Auteur et interprète, cet explorateur de formats novateurs s’est entre autres distingué avec Un dimanche à…, balade littéraire vers un lieu tenu secret, une commande du Centre des Monuments nationaux créée en mars 2016 et, en janvier 2017, avec Un léger contretemps, spectacle seul en scène donné au théâtre de l’Opprimé. Fin 2017, lauréat de l’appel à projet pour le « Fond podcast natif » lancé par France Culture et la SACD, il écrit la fiction sonore Hasta dente !
Suivi à 18h30 d’une projection du film de Salah Abou Seif, « La Sangsue », en entrée libre.
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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