Littérature et poésie

Samedis de la poésie | Hommage à Amjad Nasser

Cinq ans après sa disparition
  • 26 octobre 2024
  • À 16h30
Samedis de la poésie | Hommage à Amjad Nasser

Avec le concours de Farouk Mardam-Bey, directeur des éditions Sindbad, la bibliothèque de l'IMA programme chaque mois un rendez-vous consacré à la (re)découverte de la poésie arabe.

Cette édition est consacrée au poète jordanien Amjad Nasser (1955-2019), l’un des promoteurs les plus actifs et les plus novateurs de la deuxième révolution du langage poétique arabe, celle du qasîdat al-nathr (le poème en prose). Ses poèmes seront lus en arabe par Maya Racha et en français par Farida Rahouadj, avec un accompagnement musical à la flûte nay par Naïssam Jalal.

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Le poète Amjad Nasser. Banipal / D.R.

Hommage à Amjad Nasser, à l’occasion du 5e anniversaire de sa disparition

Poète jordanien d’origine bédouine, romancier et également chroniqueur, Amjad Nasser (1955-2019) – nom de plume de Yahya al-Numayri al-Nuaymat – est l’un des promoteurs les plus actifs et les plus novateurs de la deuxième révolution du langage poétique arabe, celle de la qasîdat al-nathr (le poème en prose). 

Dès la publication de son premier recueil, Louanges pour un autre café (1979), on n’a pas manqué de souligner l’originalité thématique et formelle de sa poésie, marquée par la géographie physique et humaine de son enfance. Ses recueils suivants confirmeront à la fois son enracinement dans le patrimoine poétique arabe et sa disponibilité à l’expérimentation, alors qu'il passe des interrogations existentielles sur l’identité (Depuis Jilaad, 1981) aux variations sur le thème de l’exil (Les Bergers de la solitude, 1986) ou sur l’incertitude de l’aventure collective (L’Arrivée des étrangers, 1990), avant de se lancer dans le cantique érotique (Heureux qui t’a vue, 1994) puis dans le chant épique (L’Ascension du souffle, 1997).

Son dernier poème, Le Royaume d’Adam (2019), inspiré par la tragédie syrienne et publié alors qu’il se trouvait entre la vie et la mort, rongé par un cancer du cerveau, a été unanimement salué comme un chef d’œuvre, grâce notamment à son souffle épique en résonance avec celui de La Divine Comédie.

Présentation par Farouk Mardam-Bey, suivie de lectures en arabe par Maya Racha et en français par Farida Rahouadj, accompagnement musical à la fûte nay par Naïssam Jalal.

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