Avec le concours de Farouk Mardam-Bey, directeur des éditions Sindbad, la bibliothèque de l'IMA programme chaque mois un rendez-vous consacré à la (re)découverte de la poésie arabe.
Cette édition de rentrée puisera au riche corpus de la poésie soufie, avec un choix de poèmes d’Al-Hallâj (m. 922), Ibn al-Fârid (m. 1234) et Ibn ‘Arabî (m. 1240), précédés par une évocation de la première grande figure de la mystique musulmane, Râbi‘a al-‘Adawiyya (m. 801) et accompagnés d’éblouissants textes en prose d’Al-Niffarî (m. 965). Les poèmes seront lus en arabe par Ghada Khalil et en français par Hammou Graïa, avec un accompagnement musical au santour par Yvan Navaï et au chant par Naziha Meftah.
La poésie mystique de langue arabe a pris son essor au Xe siècle. De grands soufis ont certes existé auparavant mais ils n’ont rien écrit, si l’on excepte les Epîtres d’Al-Junayd (m. 909), ne laissant que des propos fragmentaires transmis par leurs disciples. Il en est ainsi des vers et des paroles attribuées à Râbi’a al-‘Adawiyya (m. 801), des fulgurances extatiques de Bâyazîd al-Bistâmî (m. 848) ou encore des dires de Dhû al-Nûn al-Misrî (m. 859).
Les grands thèmes du soufisme, encore en germe, depuis l’amour divin, absolu et exclusif, jusqu’à l’anéantissement en Dieu, voire la fusion avec Lui, seront étoffés par la suite, et la poésie était par essence le genre littéraire le plus à même de restituer autant que possible l’expérience personnelle et intime du ravissement mystique. Pour ce faire elle empruntera souvent à la tradition poétique arabe ses métaphores érotiques et bachiques, parallèlement à l’épanouissement d’une prose littéraire de la même veine, lyrique, incisive ou elliptique.
En guise d’illustration, les Samedis de la Poésie proposent un choix de poèmes d’Al-Hallâj (m. 922), Ibn al-Fârid (m. 1234) et Ibn ‘Arabî (m. 1240), précédés par une évocation de la première grande figure de la mystique musulmane, Râbi‘a al-‘Adawiyya (m. 801) et accompagnés d’éblouissants textes en prose d’Al-Niffarî (m. 965).
Présentation par Farouk Mardam-Bey, suivie de lectures en arabe par Ghada Khalil et en français par Hammou Graïa, accompagnement musical au santour par Yvan Navaï et au chant par Naziha Meftah.
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