Terminé
07 octobre 2023

Les rencontres littéraires de l'IMA - Feurat Alani et Taleb Alrefai

Finalistes du Prix de la littérature arabe 2023

Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe. Cette semaine, rendez-vous avec deux des huit finalistes du Prix de la littérature arabe 2023 : Feurat Alani, pour Je me souviens de Falloujah (Éd. JC Lattès) et Taleb Alrefai, pour Les portes du paradis (Éd. Sindbad/Actes Sud) 

« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).

Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l'Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe est décerné à un écrivain ressortissant d’un pays membre de la Ligue Arabe et auteur d’un ouvrage publié – roman, recueil de nouvelles –, écrit en français ou traduit de l’arabe vers le français. L’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe, ce prix est doté d’un montant de 10 000 euros.   

La sélection de cette 11ème édition met à l’honneur la grande richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains issus de divers pays de la Ligue arabe (Algérie, Égypte, Irak, Koweït, Liban, Syrie) mais aussi la qualité des traductions et la diversité des sujets abordés, portées par l’engagement de belles maisons d’édition. Le/la lauréat.e sera dévoilé.e fin novembre 2023 ; nous vous proposons de rencontrer les huit finalistes à l’occasion de trois rencontres littéraires exceptionnelles les 7 octobre, 4 et 18 novembre 2023.  

 

Samedi 7 octobre 2023

Auteurs invités : Feurat Alani, Je me souviens de Falloujah (Éd. JC Lattès) et Taleb Alrefai, Les portes du paradis (Sindbad / Actes Sud) 

     

Patrice Normand

Feurat Alani

Feurat Alani est grand reporter né à Paris en 1980 de parents irakiens. En 2003, il part en reportage en Irak, à Falloujah. Correspondant à Bagdad entre 2003 et 2008 pour I>Télé, Ouest France, La Croix et Le Point, il est aujourd’hui basé à Dubaï.

Je me souviens de Falloujah est son premier roman, un livre sur l’identité et la transmission dans lequel père et fils renouent le fil rompu d’un dialogue bouleversant : au début des années 1970, Rami décide de fuir la dictature de Saddam Hussein. Réfugié politique en France, c’est un homme taiseux et secret sur son passé. À la fin de sa vie, il est soudain atteint d’amnésie et a oublié la seconde partie de sa vie : celle de l’exil. Son fils Euphrate va alors raconter ce qu’il en sait, avec l’espoir de percer certains secrets.

D. R.

Taleb Alrefai 

Taleb Alrefai est journaliste et écrivain. Il est l’un des seuls écrivains koweïtiens traduit en français. Auteur d'une dizaine de romans et de recueils de nouvelles qui portent sur des sujets de société épineux, il a présidé en 2009 le jury de l'International Prize of Arabic Fiction.

Les portes du paradisest son dernier roman : Yacoub est un homme d'affaire koweïtien fortuné, accaparé par la gestion de ses nombreuses entreprises, délaissant sa femme Cheikha qui comble le vide de son existence par l'achat compulsif de produits de luxe. Père de quatre enfants, il est bouleversé par l'attitude de plus en plus agressive de son fils cadet, Ahmad, tombé dans les rets d'un prédicateur islamiste. Autre tournant de sa vie : il est séduit par Fernâz, une employée d'origine iranienne, mais hésite longtemps à sauter le pas. Entretemps, Ahmad est kidnappé par un groupe terroriste rival... 

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littérairesbénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de la Copie privée