Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour faire connaître et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe.
Cette semaine, rendez-vous avec Ahmed Saadawi, auteur de Frankenstein à Bagdad (éd. Piranha) et Antoine Ozanam, scénariste de l'adaptation graphique du roman (éd. Soleil).
Les rencontres littéraires de l'IMA, c 'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).
Né en 1973, Ahmed Saadawi est poète, réalisateur de films documentaires romancier; il est irakien et vit à Bagdad. Il est l’auteur d’un recueil de poésie et de trois romans (non traduits en français). Frankenstein à Bagdad est un roman surréaliste, qui à travers la fiction et la fantasy, donne corps à une réalité. Il a reçu le Prix international de la fiction arabe en 2014 et le Grand prix de l'imaginaire en 2017.
Dans le quartier de Batawin, à Bagdad, au printemps 2005, Hadi le chiffonnier récupère des fragments de corps abandonnés sur les lieux des attentats pour les coudre ensemble. Plus tard, il raconte que la mystérieuse créature qu’il a fabriquée a pris vie et qu’elle écume les rues pour venger les victimes dont elle est constituée. Frankenstein à Bagdad est une épopée de l’impuissance, à travers les pérégrinations sanglantes de cet être monstrueux mais aussi capable d'humanité. Ahmed Saadawi, entre réalité et conte fantastique, superstitions magiques et croyances religieuses, dresse le portrait d'une ville où tout le monde a peur de l'inconnu et où la frontière entre le bien et le mal demeure toujours incertaine.
L’adaptation graphique de Frankenstein à Bagdad, réalisée par Antoine Ozanam et Antonio Cittadini, a paru en mars 2023 aux éditions Soleil.
Antoine Ozanam est scénariste de bande dessinée ; il est originaire de Rouen. Paru en 1999, son premier album, Hôtel noir est une BD dont les personnages sont en pâte à modeler. Il a signé de nombreux albums dont Klaw (éd. du Lombard), Temudjin (Maghen éd.) et Mauvaise réputation (Glénat).
« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.
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