« Algérie mon amour » met en lumière une collection d’art moderne et contemporain d’Algérie et des diasporas unique dans le monde occidental : celle du musée de l’Institut du monde arabe. L'exposition tient à témoigner de la fraternité et de la solidarité qui ont lié les artistes et les intellectuels algériens et français durant les années les plus difficiles de leur histoire commune, fraternité et solidarité qui se perpétuent jusqu'à nos jours.
Dans le cadre de « 2022. Regards sur l'Algérie à l'IMA »
L'exposition recouvre une large période, réunissant des artistes dont le plus ancien, le peintre non figuratif Louis Nallard, est né en 1918, et la benjamine, El Meya, artiste-peintre elle aussi, n'a pas trente-cinq ans.
“Algérie mon amour” est un chant de la douleur de la terre et du peuple algérien colonisés et martyrisés, le chant de la culture et de l’identité algériennes niées et déracinées. C’est aussi le chant de la liberté et de l’espoir, du renouveau de la créativité artistique et littéraire et l’annonce d’une renaissance, nécessaire et tant attendue. “Algérie mon amour” est l’expression de l’amour que tous les artistes vouent à l’Algérie, les artistes de l’intérieur et plus encore ceux de l’extérieur, tous ces créateurs de la diaspora qui peuvent dire, comme Abdallah Benanteur : “L’Algérie est en moi, seuls mes pieds l’ont quittée ; mon esprit rôde en permanence parmi les miens.” Claude Lemand
La passion de Claude et France Lemand pour l’œuvre d'Abdallah Benanteur (1931-2017), leur intérêt pour les mondes extra-européens, ont guidé la constitution d’une collection remarquable. Une démarche en harmonie avec la création par la France, dans les mêmes années, d’un Institut du monde arabe doté d’un musée, afin d’ouvrir les regards vers les artistes du monde arabe et de ses diasporas.
Fruit de ces deux cheminements, la collection algérienne du musée de l’IMA, considérablement augmentée par la donation Claude et France Lemand en 2018, 2019 et 2021, compte aujourd’hui 600 œuvres d’art moderne et contemporain.
C’est dans ce fonds que puise le parcours de l’exposition, révélant de belles pièces qui ne pourront que toucher le public par leur richesse et leur diversité. Il est à l’image de cette donation vivante, car enrichie à l'occasion de chaque exposition.
« Algérie mon amour » révèle l’importance artistique, culturelle et humaine de la scène parisienne cosmopolite, lieu de dialogue d’artistes venus du monde entier au cours des décennies qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont vu la remise en cause du système colonial et de l’européocentrisme ; un rôle central, encore effectif aujourd'hui.
Elle se déploie dans deux espaces distincts : l'espace des Donateurs, tout récemment rénové par l'architecte libanais Karl Gerges, où sont installés les peintures, sculptures, dessins, livres, photographies et vidéo ; et le niveau 6 du musée, où l'on pourra découvrir La Mer des tyrannies, installation de Kamel Yahiaoui.
Tout public |Achat en ligne ici et sur place | Tarif unique : 6 € | Réservation obligatoire
Réservation ici
On visitera l’exposition en s’attachant à observer les figures féminines des œuvres exposées. Puis, à l’atelier, on s’inspirera de cette observation pour donner naissance à une création plastique personnelle réalisée au lavis d’encre et collages colorés.
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Huit compères d’Alger ont mis en commun leur plaisir du jeu et de l’échange et leurs origines musicales éclectiques, de la musique classique au métal en passant par le reggae, le chaâbi, l’andalou et le gnawi.
Réservation sur www.imarabe.org
Un fabuleux voyage dans les fables et les contes de l'Algérie
Découverte de l’exposition en présence d’Emilie Goudal, docteure en histoire de l’art, spécialiste du sujet, auteure des Damnés de l’Histoire. Les arts visuels face à la guerre d’Algérie (2019). La question de la mémoire de la guerre d’Algérie dans les œuvres exposées sera au cœur de son intervention.
Textes d’Anissa Bouayed, Emilie Goudal et Claude Lemand, abondamment illustrés et accompagnés de l’inventaire des 600 œuvres algériennes de la nouvelle collection du Musée de l’IMA. Parution juillet 2022.
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