Venez redécouvrir la plus grande bibliothèque dédiée au monde arabe après trois années de travaux !
Après 3 ans de travaux de rénovation architecturale, documentaire et informatique, la bibliothèque de l’Institut du monde arabe rouvre ses portes !
Un évènement pour ce lieu unique tant du point de vue de la richesse et de l’originalité de ses fonds que de la facilité de son accessibilité.
La bibliothèque de l’Institut du monde arabe est la seule bibliothèque spécialisée sur le monde arabe d’accès libre et gratuit. Elle présente, à travers ses collections multidisciplinaires et multilingues la culture et la civilisation du monde arabe.
Avec plus de 100 000 ressources documentaires, la bibliothèque s’adresse aux chercheurs et au grand public.
Le programme de cette réouverture exceptionnelle
Les actions éducatives vous proposent 3 visites olfactives de 45 min avec 2 comédiens dans tous les espaces de la bibliothèque.
Sfax (Tunisie), Hend Zouari est auteure, compositeur, cithariste et chanteuse de talent. Elle est, à ce jour, l'une des rares femmes au monde à jouer du qanoûn instrument traditionnel de la famille des cithares habituellement réservé aux hommes. Hend Zouari, premier prix de conservatoire de Tunis, s'impose aujourd'hui comme l'héritière des années d'or de la musique arabe. Son instrument possède de 72 à 78 cordes groupées par trois et accordées selon la gamme diatonique. Posé sur ses genoux, ses mains de jeune femme virevoltent sur les cordes, nous faisant parvenir des sons sublimes. Son jeu, tantôt moderne, tantôt traditionnel, mais toujours harmonieux, est une invitation au voyage. Elle donnera également à entendre quelques extraits de son nouvel opus, Bledi, dans lequel elle s’aventure sur les terrains du rock et de la pop.
Hend Zouari avec "La Princesse au qanoûn" . Née le 13 juin 1981 àCalligraphies en direct et à emporter. Atelier de calligraphie animé par Abdallah Akar : histoire de la calligraphie, démonstrations, calligraphies à emporter et à réaliser. RDV au niveau 5 de la bibliothèque.
Concert "Le chaâbi des maîtres" avec Yahia Bouchala dans l’auditorium. Le chaâbi (terme signifiant populaire), chanson issue de la casbah d’Alger, s’est fait connaitre auprès du grand public français à travers la reprise de Ya Rayah, de Dahmane El Harrachi, par Rachid Taha, et le film-documentaire El Gusto. C’est un des styles de musique les plus appréciés par les Algériens. Yahia Bouchala, qui maîtrise également l’art andalou, en représente la quintessence. En trio, il nous proposera les plus belles chansons puisées dans le répertoire chaâbi, qui, souvent, exaltent les plus belles rencontres amoureuses, avec, en toile de fond, la nature et son habit de verdure incarné par les jardins et les vergers. A l’image de ce texte : « Un soir couleur d’or éclatant / De l’or parsemant les magnifiques arbres du jardin / Puis surgit une gazelle à la beauté troublante / Dont la démarche et la souplesse rendent l’arbuste jaloux ». Le chaâbi n’en oublie pas moins les problèmes de société et la détresse du « petit » peuple, à travers des strophes d’un réalisme parfois cru.