« L’Étranger » d’Albert Camus, en dialecte tunisien
Dans le cadre de la nuit de la poésie
Lecture bilingue par Radhouane El Meddeb & Abdellah Taïa Traduction, Dhia Bousselmi
Performance traduite en langue des signes française
« J’ai rencontré Dhia Bousselmi à Tunis. Passionné de littérature et de traduction, il traduit en dialecte tunisien L’Étranger (« Léghrib »), premier roman d’Albert Camus paru en 1942. Je suis touché par cette puissante traduction. À Paris, je découvre l’univers d’Abdellah Taïa, ses romans, son film... Un nouveau monde s’ouvre à moi, une autre puissance de nous, ici et maintenant. Un désir de lire toute l’étrangeté et l’ambiguïté de cette œuvre énigmatique et intense. L’Étranger décrit la nudité de l’homme face à l’absurde, c’est notre nudité à nous trois. » Radhouane El Meddeb.
Olivier Roller
Radhouane El Meddeb
En 2005, Radhouane El Meddeb créé le solo Pour en finir avec MOI. S’ensuivront de nombreuses pièces chorégraphiques dont, parmi les plus récentes : À mon père, une dernière danse et un premier baiser (2016) à Montpellier Danse, Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire (Festival d’Avignon, 2017), AMOUR-S, lorsque l’amour vous fait signe, suivez-le... (2019) aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, et son Lac des cygnes (2019) avec le Ballet de l’Opéra national du Rhin.
Abderrahim Annag
Abdellah Taïa
Né à Rabat en 1973, Abdellah Taïa a publié au Seuil plusieurs romans, traduits en Europe et aux États-Unis : L’Armée du salut (2006), Une mélancolie arabe (2008), Le Jour du roi (Prix de Flore 2010), Infidèles (2012), Un pays pour mourir (2015), Celui qui est digne d’être aimé (2017) et La Vie lente (2019). Il a réalisé en 2014 son premier film, L’Armée du salut, d’après son roman éponyme. Il vit en France depuis 1999.
Avec le soutien de l’Institut français de Tunis