Terminé

Jardin d'Afrique

Entièrement financé et créé par l’artiste Rachid Koraïchi à Zarzis en Tunisie, le « Jardin d’Afrique » est un cimetière qui donne une sépulture aux migrants subsahariens morts lors d’un naufrage en Méditerranée. L’IMA rend hommage à cette œuvre majeure à travers une rencontre avec Rachid Koraïchi autour de son ouvrage éponyme et d’un concert, en création mondiale d’une commande des Illuminations au compositeur Benjamin Attahir, conçue en écho au « Jardin d’Afrique ». 

 

À 18h30 | Présentation d’ouvrages

Salle du Haut Conseil (niveau 9)

Entrée libre sur réservation

Jardin d’Afrique (éd. Rose Issa Projects) de Rachid Koraïchi

Le « Jardin d’Afrique » de l’artiste, sculpteur et urbaniste Rachid Koraïchi répond à la nécessité de donner une sépulture digne à tous les migrants qui s’échouent sur les plages de Zarzis, au sud de la Tunisie. Depuis des années, leurs corps étaient mis à la décharge publique. L’artiste a souhaité leur créer une dernière demeure comme un palais, une oeuvre d’art, afin que ce lieu devienne un mémorial où les proches et les familles puissent venir se recueillir et leur rendre un dernier hommage.

Discussion entre Rachid Koraïchi et Rose Issa, commissaire d’exposition, écrivaine et éditrice de l’ouvrage Jardin d’Afrique, suivie d'une présentation du livret Le Jardin d’Afrique (éd. Al Manar), par Isabelle Junca. Écrit par Isabelle Junca et Aurélie Alexandre d’Albronn en hommage à Rachid Koraïchi, ce livret est devenu celui de l’œuvre lyrique du même nom composée par Benjamin Attahir. 

À l'issue de la rencontre, une séance de dédicaces avec Rachid Koraïchi sera organisée.

À 20h | Concert

Auditorium (niveau -2)

12€ / 16€ / 20€

Première mondiale, Le Jardin d’Afrique est une création musicale originale en hommage aux « étoiles filantes » du cimetière œcuménique de l’artiste et philanthrope international Rachid Koraïchi. Ce lieu de recueillement, situé à Zarzis en Tunisie, démontre la force politique de l’art qui transcende l’horreur et éclaire les consciences.

Le compositeur Benjamin Attahir, prix Sacem 2022, saisi par l’urgence, a répondu à l’invitation des Illuminations en composant cette œuvre pour trois violoncelles et voix de femme, d’après un livret d’Isabelle Junca et Aurélie Allexandre d’Albronn où les mots font écho aux voix des migrants vivants.  

« La musique est ce langage sans frontière, à la portée universelle, pouvant faire entendre cette douleur qui nous concerne tous et qui hurle dans le vide. » Benjamin Attahir   

 

Distribution :  

Benjamin Attahir | compositeur  

Isabelle Junca et Aurélie Allexandre d’Albronn | livret

 

Ensemble Les Illuminations :  

Raquel Camarinha | soprano

Aurélie Allexandre d’Albronn, Justine Metral et Hanna Salzenstein | violoncelle