Deux documentaires qui révèlent l'âpre quotidien des cueilleuses de safran d'un village du Khorasan (Madame Servante) et le dur labeur d'un des derniers tanneurs-teinturiers de Fès (La Face cachée du paradis).
Iran, documentaire, 2011, 20’
Image : Mohsen Zarei
Son : Morteza Hosseini
Montage : Afsaneh Salari
Chant : Zarifeh Marghzari
Musique : Hesam Inanlou
Producteur : Afsaneh Salari
Madame Servante suit des jeunes femmes iraniennes qui travaillent dans les fermes de safran dans un village au Khorasan, au nord-est de l’Iran. Ce travail précaire, payé une dizaine d’euros par jour, est fait uniquement par les femmes pendant un mois en hiver. Les hommes du village préfèrent rester à la maison et garder les enfants. Comme les fleurs de safran, ces femmes sont fragiles et sensibles, mais assez fortes pour supporter l’hiver et la situation patriarcale de leur village.
Afsaneh Salari est une réalisatrice, monteuse et productrice iranienne de documentaires, basée entre Paris et Téhéran. Elle est titulaire d’un master en réalisation de documentaires du Docnomads Joint Masters. En 2015, elle cofonde le collectif Docmaniacs à Téhéran où, avec d’autres femmes cinéastes, elle réalise et produit des films documentaires. Le film qu’elle produit, The Forbidden Strings, sur un groupe de musique rock afghan est présenté en avant-première à l’IDFA en 2019. The Silhouettes est son premier long métrage documentaire en tant que réalisatrice et obtient la mention spéciale du jury à Visions du Réel en 2020. Elle travaille également comme monteuse aux Ateliers Varan et comme consultante créative auprès d’écoles de cinéma en Iran.
Allemagne, documentaire, 2011, 52’
Producteur : ARTE GEIE, MEDIEN KONTOR Movie GMBH
À Fès, le soleil se lève sur la médina. Dans leur petit appartement, Si Mohamed et sa femme Nadja prennent leur petit déjeuner. L’homme fluet aux yeux noirs et pétillants n’aura plus le temps d’avaler quoi que ce soit de toute la journée. Si Mohamed est l’un des derniers tanneurs-teinturiers de Fès. Au Maroc, la tannerie est un artisanat millénaire menacé de disparition. Si Mohamed ne travaille que les peaux de chèvre. Il prend son temps, tourne et retourne chaque peau pour en contrôler la qualité, car pour fabriquer un cuir haut de gamme, il faut une peau sans le moindre défaut. Il n’utilise pas de produits chimiques, et il en est très fier…
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