Créé en 1946, le Festival international du film de Locarno a su se dessiner une place unique dans le panorama des grandes manifestations cinématographiques.
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Attention : Pour garantir la sécurité sanitaire de tous et conformément aux dispositions légales en cours, nous vous demandons de ne pas participer à cet événement en cas de symptômes clinique pouvant évoquer une infection par le Covid-19 (température, toux, fièvre…).
Nous vous rappelons que le port du masque est obligatoire sur le parvis et au sein de l’IMA.
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Chaque année en août, près de 200 000 spectateurs, 1 100 journalistes et 3 700 professionnels se donnent rendez-vous dans la petite ville suisse-italienne de Locarno, qui devient pendant onze jours la capitale mondiale du cinéma d’auteur.
Le Festival est reconnu par les professionnels du monde entier comme un espace de rencontre et de découverte important, où trouver une large palette de films de qualité – projetés en première mondiale ou internationale – et dénicher les talents de demain. Près de 200 films y sont présentés chaque année, dont plusieurs films arabes. Il est articulé en une dizaine de sections ouvertes à tous les genres et à tous les formats, et possède aussi deux compétitions de longs métrages et une compétition de courts métrages.
L'Apollon de Gaza de Nicolas Wadimoff
Canada/Suisse, documentaire, 2019, 78
En 2013, une statue d’Apollon vieille de plus de 2000 ans est trouvée au large de Gaza, avant de disparaître subitement. Dieu des arts, de la beauté et des divinations, l’Apollon suscite toutes les rumeurs, même les plus folles.
À la fois film-enquête et réflexion sur l’Histoire, L’Apollon de Gaza nous immerge dans la réalité méconnue d’un territoire qui paie encore le prix des guerres et d’un blocus impitoyable, mais où la vie subsiste, insoumise.
Ouroboros de Basma Alsharif
France/Palestine/Qatar/Belgique, docu-fiction, 2017, 77’
Hommage à la bande de Gaza, Ouroboros suit les déambulations d’un personnage sur plusieurs continents. Un voyage hors du temps qui fait de la fin un commencement, explore la question de l’éternel retour et de ce qui nous fait aller de l’avant quand tout est perdu.
Entre documentaire expérimental et fiction, cette œuvre inclassable bouleverse la représentation médiatique du traumatisme en bousculant toutes les règles du cinéma.
Erased,_Ascent of the Invisible (Tirss, rihlat al sou’oud ila al-mar’i) de Ghassan Halwani
Avant-première | Liban, documentaire, 2018, 76’
Une réflexion sur les milliers de personnes disparues pendant la guerre civile au Liban et sur leur absence, toujours présente dans le cœur de leurs proches. Le réalisateur gratte – parfois littéralement – les couches de l’histoire libanaise et repense la topographie du Beyrouth d’aujourd’hui. « Il y a trente-cinq ans de cela, j’ai assisté à l’enlèvement d’un homme que je connaissais. Depuis, il a disparu. Il y a dix ans, j’ai entrevu son visage tandis que je marchais dans la rue, sans être certain qu’il s’agissait vraiment de lui. Il était partiellement défiguré mais avait conservé ses traits. Pourtant, quelque chose avait changé : il n’était plus le même homme » (Ghassan Halwani).
Séance de courts métrages
Six courts métrages sélectionnés avec le Festival international du film de Locarno dans le cadre de sa carte blanche
- Companions of the Cave(Ahlou al kahef) de Fakhri El Ghezal
Tunisie, fiction, 2019, 18’ All Come From Dust de Younes Ben Slimane
Tunisie, docu-expérimental, 2018, 9’Douma Underground (Douma taht al ard) de Tim Alsiofi
Syrie/Liban, documentaire, 2019, 11’In vitro de Larissa Sansour et Søren Lind
Palestine/Danemark/Royaume-Uni, fiction, 2019, 28’
Yara de Abbas Fahdel
Avant-première | Liban/Irak/France, fiction, 2018, 101’
Yara vit seule avec sa grand-mère dans une vallée isolée dont la plupart des habitants sont morts ou ont émigré à l’étranger. Un jour, elle rencontre un jeune étranger.