Terminé
28 novembre 2015

Viajes ou Le Feu du flamenco

Loreto Azocar & Alejandra Gonzalez

L’une, Loreto Azocar, est native de Santiago du Chili, et l’autre, Alejandra Gonzalez, est Mexicaine d’origine. Elles sont qualifiées, à juste titre, de fine fleur des bailaoras parisiennes et elles nous proposent de partager leur passion : le flamenco, entre rage et grâce.

Voici comment elles lancent leur invitation : « Et si on vous faisait voyager à travers les principaux piliers de la musique flamenca, chant et danse, voyageant eux-mêmes à travers la culture latino-américaine ? Deux femmes latino-américaines décident de quitter leur pays pour partir à la recherche de nouvelles expériences. C’est à travers la danse et la musique flamenco que le public va être confronté aux émotions, aux sensations de ces femmes éloignées de leur pays natal et de leur famille.

Nous présentons ce parcours à travers différents tableaux. Tantôt nostalgique, tantôt émouvant, tantôt festif, chaque moment représente une étape qui marque leur vie. Solitude, Bonheur, Surprise, Peur. Se sentir libre et prisonnière à la fois, découvrir l’inconnu, tomber amoureuse d’un pays qui n’est pas le vôtre. Elles vivent avec cette sensation de n’appartenir à rien, de n’être de nulle part. Positif, négatif ? C’est la question qu’elles se posent constamment. Chaque artiste exprime avec passion la puissance de cet art magique qu’est le flamenco. Ils viennent de différents pays comme le Chili, le Mexique, l’Argentine, la France et l’Espagne et tous partagent leur culture pour donner vie à Viajes. La voix puissante d’Aurora Alquinta (chanteuse latino-américaine) et celle, magnifique, de Juan Murube (chant flamenco), sont accompagnées à la guitare par Javier Cerezo, au saxophone par Fabrice Theuillon, aux percussions par Edu et, enfin, par la mystérieuse présence du Didjeredoo instrument aborigène joué par Agustina Mosca. C’est sur ces airs qu’Alejandra Gonzalez et Loreto Azocar dansent et jouent à la fois les vies de nos deux exilées.
Je n’oublie pas d’où je viens mais j’ai le droit de choisir où je veux aller, car chaque voyage est une recherche vers un univers fascinant, celui des sens…
».