Terminé
05 novembre 2010

Le Haouzi de Tlemcen

Sous la direction de Brahim Hadj Kacem

Natif de Tlemcen, berceau de la musique haouzi, Brahim Hadj Kacem commence à interpréter le répertoire andalou à l'âge de neuf ans. Il suit une formation classique au sein de plusieurs associations et auprès des aînés qui le guident dans son parcours. Après la guitare, il s'initie au banjo et au luth, puis au violon et au rebab. Il forme son propre orchestre avec ses frères en 1990. En 1993, en même temps qu'il obtient un diplôme d’ingénieur d’état, il enregistre son premier album et enchaîne une série d’enregistrements à la télévision.

En 2004, il s’installe à Paris où il est professeur des mathématiques, tout en restant en contact étroit avec l’Algérie. Il poursuit sa passion, donne des cours de chant, crée et dirige une chorale et contribue à la sauvegarde de la musique arabo-andalouse en enregistrant deux noubas (Ghrib et Sika). À ce jour, Brahim Hadj Kacem a 10 cassettes et CDs à son actif, sans compter une vingtaine d'enregistrements pour la télévision algérienne. Il s’est produit dans de nombreux festivals, sur les plus grandes scènes d'Algérie, du Maroc et de Tunisie ainsi qu'en Espagne, à Paris, et à Genève.

Lors de cette soirée il interprètera des morceaux du répertoire haouzi.

Le haouzi est un genre poético-musical qui est né dans les faubourgs de Tlemcen et s'est répandu au sein des populations citadines. Said El Mendassi fut le premier poète populaire à l'avoir consacré, au cours du XVIe siècle. Ce qui distingue le haouzi, c'est son emploi de la langue populaire de l'époque. Les concepteurs de ce genre sont tous d'origine tlemcenienne et ils se sont inspirés du patrimoine arabo-andalou. Parmi les plus célèbres de ces poètes et musiciens, on peut citer Benmessaieb ou encore Bensahla.