Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous sommes contraints de changer de lieu de représentation pour le concert "Diptyques". Initialement prévu à l'Institut du monde arabe, le concert se déroulera le samedi 13 octobre à 21h à l'Auditorium du Conservatoire à Rayonnement Régional, 14 rue de Madrid, Paris 8e, Métro Ligne 3, station Europe. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser de ce changement de dernière minute.
Informations au 01 58 71 01 01 et sur le site www.festival-idf.fr
Concert organisé par le Festival d’Ile de France, en coréalisation avec l’Institut du monde arabe
Avec l’ensemble Mezwej : Alexis Descharmes, violoncelle, Pablo Marquez, guitare, Christophe Desjardins, alto, Françoise Kubler, soprano, Armand Angster, clarinette ; l’ensemble C Barré, direction : Sébastien Boin ; Nadine Nassar, soprano ; l’orchestre et le choeur franco-libanais : les musiciens et chanteurs du lycée Racine (Paris), direction : Dominique Blazy ; les musiciens de l’Institut supérieur de musique et du Conservatoire national supérieur de musique (Beyrouth) ; le chœur de l’Université Antonine (Beyrouth), direction : Toufic Maatouk
Le pianiste libanais Zad Moultaka cherche depuis des années la rencontre parfaite entre l’art harmonique européen de sa formation classique et la musique modale de sa culture arabe. Ce point nodal constitue son œuvre originale, inédite en Orient et en Occident, dans un style savant et traditionnel. Une dualité nourrie par l’exil en France, la mémoire des origines, la double culture et le bilinguisme. En fait, une richesse qui, par sa perfection universaliste, sa sensibilité contagieuse, parle finalement à tout le monde, à tous les bords musicaux. Elle harmonise tous les modes esthétiques, malgré leur différence d’écoute, leur altérité, mais qui se retrouvent dans une même émotion. Un sentiment identique, unifié par la magie de ses compositions que le compositeur tend comme un miroir où tous se reflètent dans une même humanité. Entre Paris et Beyrouth, Zad crée pour instruments ou voix solistes un dialogue nourrissant l’un l’autre. Qu’il entrelace le plus novateur des poètes arabes, le Palestinien Mahmoud Darwish, avec les vers du Grec Giorgos Séféris, fasse intervenir un chœur franco-libanais réuni dans un même partage, s’enrichisse d’autres voix et instruments, ceux des ensembles Mezwej et C Barré (violoncelle, guitare, alto, clarinette, soprano), sa création se déploie dans une Méditerranée mère des voyages et des émotions, où les formes et les genres traditionnels de deux mondes sont bousculés par une modernité commune du sens et du langage.