Songwriter algérien, Dendana puise ses influences dans le blues, le rock et le patrimoine saharien. Quatrième album de l’artiste, Chadi Madi, écrit en dérja, dialecte algérien qui mêle arabe, berbère et français, parle de vivre-ensemble, de nostalgie et d’exil. Guidé par l’adage « Three cords & the truth », trois accords et la vérité, il décrit les rêves, et la réalité d’une Algérie moderne dont le souffle libertaire reste intact.
Le billet du concert Dendana|Chadi Madi donne accès à l’exposition Baya, femmes en leur jardin, exceptionnellement ouverte de 18h30 à 20h ce vendredi 3 mars.
Habité d’une rage d’écrire et de chanter la liberté, liberté qui commença par son exil en France, Dendana choisit pour son quatrième album le titre « Chadi Madi », une expression qui équivaut à l'« Am Stram Gram ». Cette expression, qui renvoie à son enfance dans les quartiers populaires de Tlemcen en Algérie, évoque le retour aux sources.
L’album est écrit en « DARIJA », dialecte algérien. Une langue pluri-culturelle qu’il utilise en miroir de la société pour mettre en lumière la diversité. Avec un ton libre et des mots du quotidien, il parle de vivre ensemble, de nostalgie et d’exil.
Chadi Madi, Am Stram Gran... Et s’il n’y avait d’autre choix à faire, que celui de conter l’Algérie telle quelle est réellement ? Une Algérie multicolore. Pour colorer cet album, Dendana va puiser dans le blues, le reggae, le rock et la musique gnawa leurs accents intemporels. Guidé par l’adage « Three cords & the truth », trois accords et la vérité, il décrit les rêves, et la réalité d’une algérie moderne qui a connu l’indépendance, mais dont le souffle libertaire reste intact.