Terminé
26 juin 2021

Concert | Nawel Ben Kraïem : « Délivrance »

Dans le cadre des Arabofolies, festival musical, des arts et des idées

Nawel Ben Kraïem habille ses chansons de folk, de rock, de pop, d'électro ou du hip-hop. Et de son enfance tunisoise, elle a conservé le sens de la poésie métaphorique, un imaginaire méditerranéen et son amour pour le son du luth et des percussions arabes. Une synthèse que la jeune chanteuse-compositrice manie avec art. La preuve avec « Délivrance », son premier album, qui reflète tous ses mondes, et où elle livre son cœur, son âme, ses rêves et ses colères.

Nawel Ben Kraïem

© Victor Delfim

De son enfance passée à Tunis, Nawel Ben Kraïem garde le sens de la poésie métaphorique, un imaginaire méditerranéen et l’amour inné pour les sons des luths et des percussions arabes. Depuis son arrivée en France, à l’adolescence, ses goûts et ses expériences sont devenus multiples.  Son art de la synthèse est d’une naturelle évidence.
Sa poésie rebondit à travers les langues, arabe, française ou anglaise et sa musique puise sa sève de nombreuses sources.  Ses chansons sont solidement construites et s’habillent de folk, de rock, de pop, d’électro ou de hip-hop, tour à tour où à l’unisson.  L’Orient brille au détour d’un mélisme de sa voix de vent et de sable ou aux grès d’un accord de oud, de gumbri ou de mandole algérien, voluptueusement offert par son grand complice Nassim Kouti.
Après avoir prêté son chant au groupe métissé Orange Blossom, aux B.O. des films de Tony Gatlif  Indignados ou de Hafsia Herzi Tu mérites un amour, après avoir parfumé le proje «Méditerranéennes » de Julie Zenatti et sorti deux EP, Nawel Ben Kraïem nous offre un premier album mûrement préparé et coproduit par ses soins.  Sur Délivrance, dont le titre est un clin d’œil au roman du même nom de Toni Morrison, elle livre son cœur, son âme, ses rêves, ses colères et ses meilleures chansons. Forcément pluriel, Délivrance reflète tous ses mondes : elle y a aussi bien travaillé avec la parolière Emilie Satt du duo franco-pop Madame Monsieur et avec les membres des pionniers de l’ethno-électro Trans Global Underground qu’avec le rappeur palestinien Osloob.
En mai 2021, paraîtra J’abrite un secret, son premier recueil de textes, dopés à la vitamine P comme poésie.
Mais c’est sur scène qu’elle déploie réellement ses ailes et l’Institut du monde arabe est l’une des plus belles pistes de décollage pour cet oiseau des deux rives.