Dans Il était une fois… à Grenade, Lila Borsali  conte et chante ce qui fit la grandeur des Maures d’Andalousie, puisant aux Contes de l'Alhambra de Washington Irving, en y intégrant des chansons des Cronicas Granadinas de Carlos Canos mêlées à des pièces musicales du grand patrimoine andalou algérien.  

Très tôt initiée aux sons et aux pratiques de la musique arabo-andalouse, Lila Borsali a évolué au sein d’associations de renom et reçu en héritage de ses maîtres une absolue exigence de qualité et de rigueur. Après un séjour de quinze ans à Paris, elle rentre avec sa famille à Alger en 2009 et y intègre l’association Les Beaux-Arts. Expérience déterminante, qui lui permet de comprendre que, par-delà les spécificités des uns et des autres, le patrimoine andalou est un.

A partir de 2010, elle fait de ses expériences accumulées le fil conducteur d’une recherche à laquelle elle donne progressivement une marque très personnelle. Ses premières productions, notamment Fraq Lahbab dans le style Hawzi, ainsi que les deux noubas qui suivent, Rasd-Eddil et Ghrib, ont pour ambition de pénétrer le patrimoine musical andalou et son exceptionnelle richesse. Elle s’attache notamment à faire découvrir des morceaux peu connus du grand public à le familiariser avec les plus belles pièces de ce patrimoine.

Son quatrième album, Nouba Hosn Es Selim, paru en 2015 en hommage à son défunt mari, marque le début d’un nouveau cycle dédié à la création et à la composition ; Lila Borsali postule en effet que tout legs patrimonial ne continue à vivre que si on le réactualise constamment. Toujours en collaboration avec Tewfik Benghabrit, elle sort en 2018 Pour l’espoir, auquel elle associe un court-métrage musical et dansé réalisé par le cinéaste algérien Belkacem Hadjadj, Laissez-moi aimer.  

Autre innovation de Lila Borsali : les concerts à thème, qui offrent au public une promenade au cœur du patrimoine poético-musical andalou tout en réactualisant les pièces choisies et en leur redonnant sens. Il était une fois… à Grenade est l’un de ceux qui a remporté le plus grand succès en Algérie et à l’international. 

L'Ensemble Lila Borsali

Composé des musiciens les plus talentueux dans le style musical andalou, l’Ensemble Lila Borsali se distingue par sa capacité à réinterpréter ce patrimoine dans une perspective plus actuelle.
Derbouka, târ, qanoun, flûte ney, oud et autres instruments traditionnels se conjuguent pour donner naissance à des sonorités raffinées. Les musiciens sont issus de différentes villes et écoles musicales d’Algérie (Alger, Koléa, Tlemcen, Oran…), et ce subtil mélange d'origines et de formations diverses fait la singularité de l'Ensemble, qui se produit dans un véritable esprit de famille.

Distribution

• Lila Borsali - Interprète
• Rafiq Benhamed - Musicien
• Mohammed El Amine Chikh - Musicien
• Leïla El Kebir - Cheffe d’orchestre
• Saïd Gaoua - Musicien
• Ghouti Hadjila - Musicien
• Walid Hakim - Musicien
• Rafik Merzouga - Musicien

• Lofti Harfouchi - Ingénieur son