Haut lieu de mémoire des cabarets orientaux qui enchantèrent les nuits parisiennes des années 1940 jusqu’au tournant des années 1980, le Tam Tam, acronyme des trois pays du Maghreb, « Tunisie, Algérie, Maroc », offrait une scène de prestige aux grands artistes de la diaspora musicale maghrébine et aussi du monde arabe.
Melant dîner, spectacle et nuits blanches rythmées par les numéros de danseuses orientales, le Tam Tam rouvre ses portes le temps de ce spectacle musical auquel il offre son nom. A travers les souvenirs du photographe du Cabaret Tam Tam, laissez-vous transporter au cœur des nuits orientales : personnage truculent s’il en est, le surnommé Clik Clak Kodak nous évoque une ribambelle de souvenirs ou se dresse une galerie de portraits de danseuses et d’artistes, accompagnée d’anecdotes les plus folles sur le Tout-Paris qui se précipite pour gouter au « rêve d’Orient ». Confronté aux doutes d’une jeune serveuse qu’il essaie de convaincre de monter sur la scène du Cabaret Tam Tam, le photographe développe des trésors de persuasion pour lui dépeindre les grandes heures des cabarets en s’appuyant sur des archives et des photographies souvenirs.
Il lui permet, ainsi qu’au public, de découvrir l’ambiance et la richesse de l’aventure des cabarets du Quartier Latin. Le spectacle fait également la part belle a la chanson puisque, riche du répertoire joué dans les cabarets, la troupe du Barbes Café propose de ponctuer le spectacle de chansons qui sauront tantôt émouvoir, tantôt enthousiasmer le public ! Enveloppé par la féerie de performances circassiennes ou dansées, le spectacle fera revivre, d’un ton enlevé et réjouissant, l’univers onirique de ces cabarets aujourd’hui disparus.
On y entendra des chansons de Warda, Cheikh El Hasnaoui, Salim Halali ou Cheikha Rimitti, finement interprétées par Samira Brahmia et Hafid Djemai, comme on pourra s’extasier de la gestuelle des danseuses Dehya ou Lina, sur fond d’orchestration dirigée par Nasredine Dalil.
En partentariat avec le Cabaret sauvage