Terminé
20 novembre 2010

Autour de Rabi'a al-Adawia

avec l’association Fleurs d'oranger

Rabi’a al-Adawia, issue d’une tribu des Kaîs, en Irak, serait née en l’an 95 de Hégire (713 ans après J-C), fut la quatrième fille (d’où son nom de Rabi’a : quatrième) d’une famille très pauvre. Prématurément orpheline, elle fut vendue comme esclave, avant d’être remise en liberté. Certaines sources affirment qu’elle aurait été danseuse, chanteuse et prostituée.

Pour sortir de cette période trouble de sa vie, Rabi’a se serait retirée dans le désert, du côté de Bassora, où elle deviendra l’une des premières fondatrices du soufisme musulman.

Son enseignement suscita l’étonnement et l’admiration et sa vie d’ascète lui vaudra le respect de tout un cercle de disciple.
Rabi’a avait dépassé la démarche ascétique traditionnelle, afin de rencontrer l’union parfaite avec Dieu et le célébrer au travers de poèmes d’une brûlante ferveur. Elle mourut à Bassora à l’âge de 90 ans et aurait été enterrée à Jérusalem, sur le mont des oliviers. Sa tombe fait encore l’objet de multiples visites.

Ce spectacle, créé par Fatima-Zahra El Amrani, illustre par la danse et la comédie les moments les plus importants de la vie de Rabi’a et les événements qui ont marqué son cheminement spirituel, de son adolescence insouciante à son amour inachevé, en passant par sa condition d’esclave et en finissant par sa rencontre de l’amour divin. Du profane au cultuel, sur fond de danses orientale et moderne et en costumes de l’époque, cette création nous fait basculer dans l’époque la plus riche et la plus glamour de l’histoire arabo-musulmane.