S’il est difficile de parler de rupture entre les générations d’écrivains Marocains, on peut dire que le rebond entrepris par la nouvelle génération bouscule les registres de l’imaginaire et les modes de la narration. Aujourd’hui, un traitement plus frontal, plus libéré des pesanteurs des traditions est l’œuvre. Cette séance tentera d’éclairer également les écrivains de la diaspora, notamment en Hollande, dont le travail romanesque ou poétique met en exergue une identité plurielle où le baroque le dispute au jubilatoire.
Avec :
Reda Dalil, écrivain, lauréat du Prix "La Mamounia" 2014 pour son roman Le Job (éd Le Fennec, 2014);
Mohamed Nédali, écrivain francophone, auteur entres autres de Triste jeunesse (éd. Le Fennec, 2012);
Hanane Derkaoui, écrivain arabophone, auteur notamment de The Waist and the Homeland ;
Hayat El Yamani, écrivain francophone ; auteur de Rêves d’envol et La Cruche Cassée (éd. Anne Carrière, 2009 et 2011) ;
Said El Haji, écrivain néerlandophone, auteur notamment de Les jours de Shaytan (éd. Gaïa, 2004) ;
Abdelkader Benali, écrivain et journaliste néerlandophone, auteur entre autres de Le Tant attendu (éd. Actes Sud, 2011).
Débat animé par Salim Jay, écrivain, critique littéraire, auteur de nombreux ouvrages dont Dictionnaire des écrivains marocains (Eddif La Croisée des Chemins, 2005). Son dernier ouvrage, Merci Roland Topor, est paru aux éditions Fayard en 2014.