L'Algérie va vivre le 17 avril prochain une élection présidentielle dans un contexte régional particulièrement troublé. L'enjeu de ce scrutin, et pour le prochain Président de la République est d'assurer la transition de la légitimité historique, vers la légitimité démocratique. Enjeu de gouvernance également, enjeu de société et enjeu régionaux. L'Algérie devra faire face aux réalités du temps et tenter d'apporter ses réponses aux défis qui lui sont posés.
Quel que soit le nom du Président, il devra renforcer les libertés, moderniser l'appareil d'Etat et proposer un projet d'avenir. Epargnée par les bouleversements politiques suite aux mobilisations populaires dans le monde arabe, l'Algérie n'est pas épargnée par la contestation, d'octobre 88 à aujourd'hui, la société réclame une meilleur répartition de la rente et plus de transparence. Dans ce débat nous aborderons tous ces thèmes et tenterons d'apporter un regard singulier sur un système politique qui se maintient en place, sans réformer son fonctionnement.
Avec :
Ghazi Hidouci, ancien ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement réformiste de Mouloud Hamrouche, 1989/1991. Actuellement consultant international. Auteur de La libération inachevée ( éd. de la Découverte, 1995).
François Gèze : éditeur, ancien PDG des éditions la Découverte, a publié de nombreux ouvrages sur l'Algérie.
Khattar Abou Diab : universitaire.
Débat animé par : Kader Abderrahim, maître de conférences à l'IEP Paris et chercheur à l'Iris.
Il a publié de nombreux articles consacrés à l'Algérie et un livre L'indépendance comme seul but (éd. Paris Mediterranée, 2008)