Journées de l’Histoire de l’IMA | Les arabes et le monde : Guerres et paix
Dans le cadre des Arabofolies, festival musical, des arts et des idées
Les Journées de l’Histoire de l’IMA se déclinent chaque année, autour d’une même thématique, en trois dimanches, dans le cadre du festival trimestriel Arabofolies. Les Journées 2021 se déroulent dimanche 6 et 20 juin ainsi que le 5 décembre autour de la thématique : « Les Arabes et le monde ».
Entrée libre et gratuite pour toutes les séances, réservation conseillée.
Le mercredi 8 décembre de 11h à 17h30, en lien avec cette journée, participez à trois ateliers pédagogiques conçus avec l'Éducation Nationale, en écho aux programmes scolaires de l’enseignement secondaire. En savoir plus sur le programme.
11h - 12h30
Conférence de Benjamin Stora : présentation de sa bande dessinée Histoire dessinée des juifs d'Algérie. De l'Antiquité à nos jours ( ÉD. La Découverte, 2021).
Avec Benjamin Stora, professeur des Universités, président du Conseil d’orientation du musée de l’Histoire de l’immigration, et Nicolas Le Scanff, Illustrateur, graphiste et dessinateur.
Alors qu’il numérise des photos de famille, David retrouve le portrait, peint en 1878, d’une « jeune femme indigène » d’Algérie. En découvrant qu’il représente sa lointaine aïeule, l’adolescent, descendant de juifs des Aurès, entreprend une quête de ses origines, qui se transforme bientôt en véritable enquête historique dans un passé riche, complexe et douloureux.
À mesure que les fils des mémoires et de l’histoire se tissent, une fresque civilisationnelle deux fois millénaire apparaît, dont la source remonte à l’exil antique de juifs d’Israël/Palestine et à la conversion de Berbères au judaïsme, suivis de l’arrivée des Séfarades à la fin du XVe siècle. Après la longue domination arabe puis ottomane, la conquête de l’Algérie par la France en 1830 transforme profondément la destinée des « israélites indigènes » : l’attribution de la citoyenneté française par le décret Crémieux en 1870 ne marque pas seulement leur émancipation ; elle crée également une déchirure par rapport à leurs traditions religieuses et culturelles, mais aussi vis-à-vis des Berbères et Arabes musulmans avec lesquels ils avaient partagé des siècles durant une existence commune.
L’assimilation paradoxale des juifs d’Algérie à une identité « pied-noire » après leur exode et leur « rapatriement » en 1962 a enfoui cette mémoire collective. C’est à remédier à sa perte que s’emploie magistralement cet ouvrage, en restituant une histoire largement méconnue
11h - 12h30
Table ronde : Le Stasis. Guerre et violence au Moyen-Orient (1918-2020)
Table ronde proposée dans le cadre d'une Carte Blanche à Hamit Bozarslan :
Modérée par Henry Laurens Professeur au Collège de France titulaire de la Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe, avec Manon-Nour Tannous, Docteure en relations internationales, chercheuse associée au Collège de France et au Centre Thucydide (Université Paris II) et maîtresse de conférences en science politique à l'Université de Reims Champagne Ardenne, Laura Ruiz de Elvira Politiste, chargée de recherche à l’IRD, affectée au Ceped (IRD-Université de Paris) et Hamit Bozarslan, Docteur en histoire et en sciences politiques, directeur d’études à l’Ecoles des Hautes Etudes en Sciences sociales, ses travaux portent sur la sociologie politique et historique du Moyen-Orient.
Il s'agit là, d’une part, de lire le rôle de la violence dans toutes ses déclinaisons (guerre, guerre civile, coercition, violence politique et civile) dans la formation du Moyen-Orient et de la désintégration de certaines de ses sociétés, d’autre part, de partir du constat de l’existence d’un continuum entre guerre et violence. A quelques rares exceptions près (comme Bodin), les penseurs pré́-westphaliens ne font en effet pas de distinction entre guerre interétatique et violence. Sauf les guerres de 1956, 1967 et 1973 qui impliquèrent Israël, les anciennes puissances coloniales et les Etats arabes, les guerres du Moyen-Orient ne peuvent être réduites à leur dimension interétatique : elles donnent lieu systématiquement à une transhumance militaire des combattants non-étatiques, brouillent la distinction entre les acteurs étatiques et non-étatiques, redéfinissent les notions de territoire et de frontière, du moins pour une période donnée, et sont susceptibles de se poursuivre sous la forme d’une guerre civile ou d’une violence polymorphe ancrée dans la durée.
11h - 12h30
Table ronde : Les villes en guerre dans l'islam médiéval
Modérée par Julien Loiseau, professeur d’histoire du monde islamique médiéval à Aix-Marseille Université, avec Mathieu Eychenne, maitre de conférences en histoire des mondes musulmans médiévaux, Université de Paris, Élodie Vigouroux, docteure en archéologie islamique, chercheuse associée à l'Institut français du Proche-Orient, et Abbès Zouache, directeur des études de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire (IFAO).
À partir du Xe siècle, la militarisation des pouvoirs politiques au Proche-Orient, et l’installation en pleine ville des nouveaux souverains et de leurs armées, modifient en profondeur les paysages urbains. La guerre n’a certes jamais cessé de menacer les villes. Mais la présence nouvelle des hommes d’armes et la mise en place d’équipements urbains qui leur sont dédiés affectent durablement les sociétés urbaines, en temps de paix comme en temps de guerre. La table ronde abordera ce nouveau rapport à la guerre des villes du Proche-Orient médiéval.
14h - 16h
Carte Blanche à l'INA, projection du film : Amos Gitaï, Yitzhak Rabin : gestes de mémoire de Laurent Roth production INA, 2020, 59’
Projection suivie d’un débat modéré par Sophie Bachmann, Responsable de projet, Action culturelle et éducative INA avec Amos Gitaï cinéaste, Laurent Roth, réalisateur et Gérald Collas, producteur INA.
Un essai cinématographique ambitieux de Laurent Roth consacré à Amos Gitaï dans son appréhension du conflit israëlo-palestinien, de la guerre du Kippour à l'assassinat d'Yitzhak Rabin. Un studio dans le noir, un grand écran plasma et deux regards : celui d’Amos Gitaï et celui de Laurent Roth, en dialogue autour des extraits d’une œuvre où la fiction et le documentaire sont en confrontation constante. 25 ans après l’assassinat du Premier ministre israélien, ce film met en œuvre une réflexion sur l’ensemble des œuvres dédiées à Yitzakh Rabin, auquel Gitaï a consacré inlassablement films, expositions, performances théâtrales : son geste de mémoire est unique dans l’histoire du cinéma.
14h - 15h
Conférence de François Xavier Fauvelle : Le monde voyageable d’Ibn Battûtâ (XIVe siècle)
Avec François-Xavier Fauvelle, professeur au collège de France, Chaire d'Histoire et archéologie des mondes africains
Né à Tanger vers 1304, mort à Marrakech vers 1368, Ibn Battûtâ fut sans doute le premier touriste global. Sa Riḥla, narration mise en forme par un scribe au service du sultan mérinide marocain, est un tableau irremplaçable du monde au XIVe siècle. Le monde ? C’est-à-dire l’« Eurasiafrique » dans sa presque totalité, de l’Espagne à la Chine, de l’Asie centrale à la Tanzanie. Avec Ibn Battûtâ, la vie est un voyage et le voyage est un récit. Mais sa biographie et sa description du monde, qui d’ailleurs ne peuvent être désimbriquées, ne nous disent-elles pas quelque chose de plus troublant au sujet du monde médiéval – d’une interconnexion des provinces du Vieux monde rendue possible grâce à l’Islam, d’un monde désormais racontable comme un voyage mais pas encore tout à fait à portée d’expérience ?
14h-15h30
Table ronde, Rhétorique de la paix dans le Proche-Orient médiéval
Table ronde proposée dans le cadre d'une Carte Blanche à la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée
Modérée par Sylvie Denoix directrice de recherche, CNRS, UMR 8167, Orient & Méditerranée, équipe islam médiéval, directrice de la Revue des mondes musulmans et de la
Méditerranée (REMMM). Avec Mehdi Berriah, professeur-assistant à l’Université libre d’Amsterdam, département de religion et théologie, Salam Diab-Duranton, professeure des universités, Université Grenoble Alpes - LIDILEM - en délégation à l'Institut français du Proche-Orient, et Abbès Zouache, directeur des études de l'Institut français d'archéologie orientale au Caire (IFAO).
Si la guerre et la paix sont des états objectifs que la bibliographie académique a abondamment étudiés, surtout en ce qui concerne le premier, notre propos est ici de faire porter la recherche sur la rhétorique plutôt que sur les réalités même. Ainsi, les historiens arabes ont ressenti le besoin, deux siècles après les conquêtes des débuts de l’Islam, d’élaborer un genre littéraire, les livres des conquêtes (Kitāb futūḥ al-buldān), rendant compte de ces événements. Quel sens donner à l’élaboration de ces textes ? Qu’il s’agisse des textes ou des gestes, les rituels diplomatiques, comme les manifestations de cruauté́, relèvent d’une rhétorique élaborée pour édifier sa propre communauté́ ou pour ébahir l’ennemi. Les ulémas, comme Ibn Taymiyya, ont proposé́ un discours sur le jihad qu’il convient évidemment de remettre en contexte (guerre des Mamlouks contre les Mongols, notamment). Enfin, on se demandera comment la rhétorique utilisée à l’époque médiévale est réappropriée par les groupes islamistes actuels dans le but de se trouver une légitimité́ religieuse et politique, et comment l’actualité́ linguistique trouve ses racines dans le vocabulaire médiéval instrumentalisé, éventuellement en le détournant.
14h-15h30
Présentation d’ouvrage : Le Liban en guerre 1975-1990 de Dima de Clerck et Stéphane Malsagne (Éditions Belin, 2020)
Présenté par Henry Laurens, professeur au Collège de France titulaire de la Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe avec Dima de Clerck, Docteure en Histoire, enseignante universitaire et chercheure associée à l’IFPO et Stéphane Malsagne, Agrégé, docteur en Histoire et spécialiste de l’histoire du Moyen-Orient
Si la Guerre du Liban (1975-1990) est le résultat de fractures sociales, économiques et politiques, parmi lesquelles une unité nationale fragile entre communautés chrétiennes et musulmanes, elle tire également ses origines des tensions géopolitiques où s’entremêlent les intérêts palestiniens, israéliens, arabes et occidentaux. Ce livre analyse pour la première fois le conflit à travers la multiplicité de ses enjeux : le rôle des combattants, la résilience des civils, le fonctionnement des institutions, y compris miliciennes, ainsi que le poids des facteurs régionaux et internationaux. Ce retour sur la tragédie libanaise permet d’éclairer la logique des conflits mondialisés post-guerre froide, en ex-Yougoslavie, mais aussi au Moyen Orient. C’est en prenant en compte la dimension globale du conflit et en s’appuyant sur les recherches les plus récentes que Dima de Clerck et Stéphane Malsagne renouvellent l’histoire d’une guerre « civile » dont les échos résonnent jusqu’à nos jours.
16h - 17h30
Remise du Grand Prix 2021 des Journées de l'Histoire et Conférence
Remis par le Président du jury Henry Laurens, le Grand Prix 2021 des Journées de l’Histoire reçoit le soutien de l’Académie royale du Maroc
Livres en compétition :
Aux pays de l'or noir, une histoire du pétrole arabe de Philippe Pétriat (Gallimard, 2021)
Écrire, initier et transmettre. Identité locale et tradition confrérique dans la Ḥāfiẓiyya Ḫalwatiyya, une confrérie soufie de Moyenne-Égypte (XIXe et XXe siècles) de Renaud Soler (2021, Institut Français d'Archéologie du Caire)
Le Bateau de Palmyre. Quand les mondes anciens se rencontraient VIè siècle av. J.-C./VIè siècle ap. J.-C. de Maurice Sartre (Tallandier, 2021)
Chroniques du bord du monde, histoire d'un désert entre Syrie, Irak et Arabie de Vincent Capdepuy (Payot, 2021)
Genèse du Kurdistan. Les Kurdes dans l'Orient mamelouk et mongol (1250-1340) de Boris James (Éditions de la Sorbonne, 2021)
Islam, réforme et colonisation. Une histoire de l'ibadisme en Algérie (1882-1962) d’Augustin Jomier (Éditions de la Sorbonne, 2020)
Le Liban en guerre: 1975-1990 de Dima de Clerck et Stéphane Malsagne (Belin, 2020)
Remise suivie d'une
Conférence de Mohammad-Ali Amir Moezzi, sur son ouvrage Le Coran des historiens, lauréat 2020
Présenté par Gabriel Martinez Gros, professeur d’histoire médiévale du monde musulman à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense, avec Mohammad-Ali Amir Moezzi, directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes études (EPHE).
16h - 17h30
Table ronde : La guerre d’indépendance algérienne et le monde
Table ronde proposée dans le cadre d'une Carte blanche à l'APHG.
Modérée par Tramor Quemeneur, chargé de cours, Universités Paris 8 et Cergy, avec Amar Mohand Amer, Historien, chercheur au CRASC Oran, résident à l’Institut des études avancées (IEA) de Nantes (2021/2022), et Fritz Taubert, professeur des universités, Université de Bourgogne.
Cette rencontre aura pour objet d’étudier comment la guerre d’Algérie peut être lue dans une dimension internationale importante. D’une part, le conflit algéro-français doit aussi se comprendre comme un conflit régional, puisque le Maroc et la Tunisie y sont fortement liés. D’autre part, le conflit touche également les autres pays arabomusulmans, notamment le Machrek puisque l’Egypte accueille la « délégation extérieure » du FLN (en particulier Ahmed Ben Bella) et est accusée par la France de jouer un rôle prépondérant dans le conflit. De plus, le conflit doit également s’entendre dans une dimension européenne, car si le territoire métropolitain sert de base arrière pour le FLN et même de lieu de conflit, les pays européens limitrophes jouent le même rôle. Il en est ainsi de la Suisse, de la Belgique, de l’Allemagne de l’Ouest (ou s’est implantée notamment la fédération de France du FLN) ou encore de l’Italie. Par ailleurs, le conflit algérien entre aussi en résonnance avec la guerre froide, puisque les deux « grands » que sont les Etats-Unis et l’URSS s’y impliquent indirectement. Mais c’est plus largement le cas des deux blocs. Ainsi, par exemple, les démocraties populaires du bloc communiste jouent des rôles différents et ont des attributions différentes : accueil d’étudiants, vente d’armes... Enfin, la guerre d’indépendance algérienne se joue même à une dimension mondiale, puisque c’est au sein de l’ONU qu’une partie du règlement du conflit s’est faite, avec l’isolement progressif de la France sur le plan international et au contraire une diplomatie algérienne naissante très active et efficace.
16h - 17h30
Présentation d’ouvrage : Atlas historique du Proche Orient ancien sous la direction de Martin Sauvage (Belles Lettres, 2020)
Avec Martin Sauvage, ingénieur de recherche au CNRS, Archéologie du Proche-Orient pré-classique, Pascal Butterlin, professeur d’archéologie orientale à l’Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne, et Bertrand Lafont, directeur de recherche au CNRS, assyriologue.
Cet atlas offre un panorama complet du Proche-Orient ancien, depuis les prémices de la sédentarisation, il y a plus de 20 000 ans, jusqu’au tournant de notre ère. Il rassemble à la fois des cartes synthétiques permettant de suivre l’évolution culturelle et politique du Proche-Orient dans la durée, mais également des cartes plus focalisées sur une région précise ou plus thématiques. Toutes les cartes, entièrement nouvelles, prennent en compte les dernières avancées de la recherche et offrent l’état le plus à jour possible des axes d’étude explorés dans la région. Ont été ajoutés un certain nombre de plans de villes, principales capitales et cités plus modestes à la morphologie caractéristique d’une région ou d’une période.
18h - 19h30
Table ronde : La dette, Un cauchemar répétitif
Modérée par Etienne Augris Agrégé d’histoire, professeur d’histoire géographie, auteur pour l’Eléphant, la revue de culture générale, avec Henry Laurens, Professeur au Collège de France titulaire de la Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe Massimiliano Trentin, Professeur d’histoire et de relations internationales de l’Asie de l’Ouest, université de Bologne, Francesco Saverio Leopardi Chercheur post-doctorant, département d’études sure l’Asie et l’Afrique du Nord, université Ca’ Foscari de Venise et Manon-Nour Tannous, Docteure en relations internationales, chercheure associée au Collège de France et au Centre Thucydide ( Université Paris II) et maîtresse de conférences en sciebce politique à l'Université de Reims Champagne Ardenne.
Les problèmes de gestion de la dette extérieure ont marqué l’histoire récente des pays arabes en plusieurs occasions, parmi lesquelles les turbulences financières du Liban en sont l’exemple le plus récent. Une discussion sur l’évolution historique de la question de la dette se révèle donc nécessaire pour mieux comprendre les dynamiques actuelles. Cette table ronde adressera les facteurs qui ont marqué l’action politique de pays arabes débiteurs lors de la crise internationale de la dette des années 80 et 90 dans diffèrents sièges et institutions internationales. Massimiliano Trentin analysera l’évolution historique des politiques arabes sur la dette au sein des institutions de l’Organisation des Nations unies. Francesco Saverio Leopardi, en s’appuyant à l’Algérie comme cas d’étude, examinera comment le pays a négocié la résolution de sa crise de la dette entre la fin des années 80 et au long des années 90.
18h - 19h30
Table ronde, Vivre en terre chrétienne. Les musulmans du royaume normand de Sicile (XIIème siècle)
Table ronde proposée dans le cadre d'une Carte Blanche à Ahmed Djelida :
Avec Ahmed Djelida, Maître de conférences en Histoire du droit à l’université de Reims Champagne-Ardenne.
Au temps des croisades, le Normand Roger II (1095-1154) fonde un royaume dans le sud de l’Italie au sein duquel il parvient à faire cohabiter chrétiens et musulmans. La présence de ces derniers résulte des modalités d’une conquête menée laborieusement par quelques hommes. S’ils réussissent à s’imposer par la force, les conquérants comprennent qu’ils ne pourront s’établir durablement sans l’attachement des populations locales. La construction monarchique est donc modelée par cette nécessité. Au niveau central, le roi s’entoure d’eunuques musulmans à qui il confie son administration. Au niveau local, il reconnait aux musulmans le droit de vivre selon leur loi et leur religion.
Participez aux Journées pédagogiques de l’Histoire de l’IMA le 1er et 8 décembre de 11h à 17h30.
Ces journées offrent des ateliers dédiés aux besoins du public enseignant, en écho aux programmes scolaires de l’enseignement secondaire.
« Les Arabes et le monde » | Au sommaire des deux premières Journées de l'histoire de l'IMA :
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