Pionnier du poème engagé, Ahmed Fouad Najm, né en 1927, évoque sur un ton simple et dépouillé les blesssures, les humiliations du petit peuple, les dérives et les errements politiques des sociétés arabes. Tout à la fois devin et barde, sa poésie, portée par le luth et la voix de Cheikh Imam, est entrée dans les prisons, les cafés et les amphithéâtres. Apprise par cœur, répétée et amplifiée, elle fut un baume, dans la grande détresse des années 1970, pour une jeunesse brimée et déboussolée.
Soirée animée par Maati Kabbal, responsable des Jeudis de l’IMA