Une analyse croisée des enjeux passés et contemporains d'un réseau ferroviaire international : étranges similitudes entre hier et aujourd’hui ; exploration des différences.
Le professeur Robert Halleux présente les enjeux à l’époque de l’Orient Express : exploitation des ressources minières, investissements industriels ou bancaires, jeux d’influences politiques ou concurrence européenne… Et cela, aussi bien pour la France, la Belgique, l’Allemagne… que pour l’Empire ottoman, les Balkans, le Moyen ou Proche Orient.
Tatig Tendjoukian, consultant sur des projets ferroviaires contemporains, confronte le passé aux préoccupations actuelles et notamment à celles du Liban et du Proche et Moyen Orient.
Quels sont les moteurs aujourd’hui de l’ambition ferroviaire en Orient ?
Le réseau est-il destiné au transport de ressources naturelles du producteur au consommateur ? Ou à celui des marchandises, objets des transactions internationales ?
Des trains imaginés au service des populations, reliant des régions laissées pour compte ou libérant les zones urbaines saturées de voitures ?
Un système ferroviaire pour concurrencer l’aviation, consommatrice d’énergie pétrolière ? Ou un environnement rarement au cœur des problématiques contemporaines ?
Quel rôle pour l’Occident ? Pourvoyeur de main d’œuvres qualifiées ou savoir-faire industriel ?
Les acteurs d’hier sont-ils les acteurs d’aujourd’hui. Qu’est-ce qui change indéniablement ? Quelles leçons tirer du passé ?