La marche d’un poète (1996, 20’), Mémoire 14 (1971, 30’) et 6 et 12 (1968, 18’), trois courts métrages d’Ahmed Bouanani.
Bien qu’il n’ait réalisé qu’un seul long métrage, Le Mirage en 1979, Ahmed Bouanani, né à Casablanca en 1938, est l’une des figures tutélaires du cinéma
marocain. Qualifié à juste titre de « réalisateur de l’errance », il a su, avec intelligence, arracher l’image du Marocain à la représentation exotique pour la recadrer dans une poétique de l’insaisissable. Au milieu des années 60 il se lance dans la réalisation de courts métrages qui sont autant de véritables fragments d’une mémoire erratique. Les trois courts métrages sélectionnés ici donnent un aperçu de la perfection technique et poétique du réalisateur.
Séance animée par : Ali Essafi, réalisateur ; parmi ses films Nous voila Général ! (1997), le silence des champs de betterave (1998), le bleues des chikhates (2004).