Une heure avec... Sofia Aouine
Les rencontres littéraires de l'IMA
Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière.
Cette semaine, rendez-vous avec Sofia Aouine, pour son roman Rhapsodie des oubliés (éditions de La Martinière)
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Philippe Lefait, Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs que l‘on a rarement l’occasion d’y entendre, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.
Auteur invité : Sofia Aouine, Rhapsodie des oubliés (Éditions de La Martinière)
Née en 1978, Sofia Aouine est autodidacte. Aujourd’hui journaliste radio et documentariste, elle publie son premier roman, Rhapsodie des oubliés.
« Ma rue raconte l’histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s’appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans. »
Abad, treize ans, vit dans le quartier de Barbès, la Goutte d’Or, Paris XVIIIe. C’est l’âge des possibles : la sève coule, le cœur est plein de ronces, l’amour et le sexe torturent la tête. Pour arracher ses désirs au destin, Abad devra briser les règles. A la manière d’un Antoine Doinel, qui veut réaliser ses 400 coups à lui.
Rhapsodie des oubliés raconte sans concession le quotidien d’un quartier et l’odyssée de ses habitants. Derrière les clichés, le crack, les putes, la violence, le désir de vie, l’amour et l’enfance ne sont jamais loin.
Dans une langue explosive, influencée par le roman noir, la littérature naturaliste, le hip-hop et la soul music, Sofia Aouine nous livre un premier roman éblouissant.
Animé par Bernard Magnier
Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection Lettres africaines aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.
Lu par Clémence Azincourt
Après une licence de philosophie, Clémence Azincourt se forme au conservatoire du VIème arrondissement d'art dramatique de Paris puis à l'école professionnelle supérieure d'art dramatique de Lille, sous la direction de Stuart Seide. Elle joue notamment avec Nasser Djemaï dans Immortels et Vertigeset avec Stuart Seide dans La Bonne Âme. Elle prête sa voix régulièrement à des fictions radiophoniques. Actuellement elle est en tournée dans le spectacle Vertiges de Nasser Djemaï et Maradona, c'est moi d'Etienne Durot.
Vente et dédicaces du livre à l’issue de la rencontre.
Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France
« Les rencontres littérairesbénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.