Une heure avec... Feurat Alani
Les rencontres littéraires de l'IMA
Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Feurat Alani pour son roman graphique Le Parfum d'Irak.
« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Philippe Lefait, Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs que l‘on a rarement l’occasion d’ y entendre, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.
Auteur invité : Feurat Alani, Le Parfum d'Irak (Arte Editions, Editions Nova)
Feurat Alani est né à Paris en 1980 de parents irakiens. Il a été le correspondant à Bagdad entre 2003 et 2008 de I Télé, Ouest France, La Croix et Le Point. De retour à Paris en 2008, il rejoint l’équipe de l’Effet Papillon et réalise des reportages de l’Irak aux États-Unis en passant par l’Égypte et l’Algérie.
En 2010, il fonde avec deux autres journalistes la société de production Baozi Prod, où il réalisera entre autres une enquête sur la ville de Falloujah, primée dans plusieurs festivals. Il collabore régulièrement avec le journal Le Monde Diplomatique, le site web Orient XXI et la revue Géo. Installé à Dubaï depuis 2012, il y a créé l’agence de production In Sight Films. Reporter et producteur, il collabore régulièrement avec Arte, France 24 et Canal+.
Dans son roman graphique Le Parfum d’Irak, Feurat Alani nous livre avec émotion ses souvenirs d’Irak à travers plus de 1000 tweets, depuis son premier retour en Irak à l’âge de 9 ans jusqu’à sa décision de devenir journaliste pour couvrir la guerre sur place. Un témoignage puissant illustré par les magnifiques dessins de Léonard Cohen.
Animé par Bernard Magnier
Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection Lettres africaines aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.
Lu par Disiz la Peste
Disiz la Peste Disiz la Peste, né en 1978, de son vrai nom Sérigne M’Baye Gueye, est un artiste polymorphe (rappeur, acteur, écrivain) Franco/Sénégalais originaire d’Évry dans l’Essonne. En 1994, il évolue au sein du groupe Rimeurs à Gages. En 2000, son titre J’pète les plombs est vendu à 400000 exemplaires et son premier album, Poisson rouge, est double disque d’or. Depuis, Disiz a sorti douze albums, dont notamment Jeu de société, Transe-Lucide et Pacifique. Disizilla, son dernier album, alterne entre une musique coléreuse et les confessions touchantes d’un quadragénaire en constante mutation. Parallèlement, Disiz est l’auteur des romans Les Derniers de la rue Ponty (Naïve, 2009) et René (Denoël, 2012).
La séance sera rythmée par la projection de planches du roman graphique.
Vente et dédicaces du livre à l’issue de la rencontre.
Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France
« Les rencontres littérairesbénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.